Et voilà, nous sommes le 5 octobre, et je débute un nouveau chapitre. Au revoir boulot, bonjour chômage! Et un nouveau home sweet home. Car oui, la semaine dernière, un gros coup de sang et décision ferme: je refais mon appart!
Cela fait depuis décembre 2005 que je l'ai investi, enfin plus précisément je le squatte! Débarquée en ce mois de décembre 2005, avec quelques meubles, mes valises et mon chien. Foutue à la porte de l'appart conjugal deux semaines auparavant, déniché à la hâte, j'ai posé mes cartons... Et depuis me direz-vous? Je ne l'avais jamais totalement investi. Quelques années à se reconstruire émotionnellement, j'ai toujours eu la sensation d'être de passage dans cet endroit. Pourtant il est agréable... Parquet en chêne massif, grande pièce très lumineuse, petite cuisine en longueur avec accès sur le balcon... Mais volets rarement ouverts.
Et puis la semaine dernière, grande décision! Je dois me l'approprier, enfin... Mes périodes désertiques sont derrière moi. Je suis Moi maintenant, avec ma stabilité, mes envies, ma vie avec un V majuscule.
Alors j'ai fait le rangement par le vide!!! Trier, jeter, déplacement de meuble, rangement... Et je suis plus que fière du résultat... Même s'il reste encore l'aménagement de la cuisine, mais bon çà se sera pour demain.
J'ai passé ma fin de semaine à trier mes bouquins, mes CD's, mes DVD's... Et maintenant mes volets sont ouverts. Tous! Rideaux installés, tableaux mis aux murs, encore deux trois trucs de déco à acheter et installer. Je ne me suis jamais sentie aussi bien chez moi.
Et vous savez quoi? Heureusement! Car vu ce que l'état va me donner par mois pour vivre, fini les folies! 420€ de perte nette par mois... Çà fait mal! Mais bon... Cela ne va pas durer la vie, car une boite de malades va voir que je suis exceptionnelle et va faire des pieds et des mains pour m'avoir parmi leur effectif, avec un salaire et des avantages de ouf! Je suis prétentieuse? Non pas du tout! Mais je ne vais pas me vendre au premier venu quand-même! 
Voilà les petites nouvelles du front. Toujours un peu stress, mais le moral est dans le plus, donc rien de grave... Et puis, H devrait descendre dans deux semaines, alors çà va... Çà fait loin, mais c'est mon petit coin de ciel bleu. Sourire.... D'ailleurs, concernant le post POSSESSION, il trouve vos commentaires très beaux et bons... J'étais surprise qu'il me le dise, il ne lui reste plus qu'à laisser des commentaires de temps en temps :). Oui je lui ai envoyé avant de le mettre en ligne. Et je dois vous avouer qu'il l'a lu alors que nous étions connectés sur MSN, et sa réponse a été très... sensuelle? Sourire. Mais bon tout ceci ne vous intéresse pas!
Ah si, je ne vous ai pas parlé de ma découverte pour un site très... étrange? Je reviendrai vous en parler c'est promis. Je vous avoue que çà vaut son poids de bêtise. Ce site me fait halluciner, enfin bref... Un site pour Beaver, si vous voyez ce que je veux dire.
Je vais retourner à mes petites occupations. Je vous laisse un exemple de tableau que j'ai à ma maison. J'adore l'artiste... Misstigri, nantaise... Et franchement j'adore ses dessins. Non je ne lui fais pas de pub!!! Sourire

Si vous saviez... J'ai eu la pire trouille de ma vie ce week-end! Comment vous expliquer? Vous savez que H est venu à ma maison ce week-end. Il est arrivé un peu en retard, d'ailleurs merci la seuneuceufeu!! Déjà que nos rencontres sont courtes alors si en plus les locomotives font des leurs c'est encore pire. Bref! H est arrivé vendredi soir... Je trépignais d'impatience, comme à chaque fois. Mélange d'envie et de doutes, la crainte à chaque retrouvailles que la magie n'opère plus, qu'il n'y ait plus cette connivence, cette envie, cette osmose entre nous. Je sais qu'il a passé ces derniers jours tendu, stressé, et que sa séparation est douloureuse, même si ils l'avaient préparée et anticipée. Aucune séparation n'est agréable, surtout lorsque l'on reste attacher affectivement à l'autre. Bref bis!
Malgré une certaine distance, je pense liée à tout ce qui nous arrive depuis quelques semaines, nous nous sommes retrouvés. Ses mains, son souffle, nos corps qui s'accordent, s'abandonnent... J'avais peur de ne pas m'abandonner, enfin j'avais peur de trop rationaliser, de penser à tout ce qui se passe en ce moment, et vous savez comme moi, que le stress joue sur les pulsions et les envies. Mais non! J'ai eu envie de lui, dès que nos corps ont commencé à se parler, j'ai déconnecté, une fois de plus... Tellement sereine, tellement bien avec lui, contre lui...
Alors vous me direz, mais pourquoi a-telle eu la trouille? Eh bien le samedi soir, nous avons été dinés au restaurant. Nous avons papoté, échangé... J'adore ces moments de connivence, où on parle de tout et de rien, et puis lorsqu'on ne parle pas, je le regarde, m'imprégnant de lui, de sa présence. J'aime quand il pousse les assiettes pour venir chercher ma main sur la table, nos doigts s'enlaçant, nous souriant... Oui je sais ce que vous allez dire! Et non je ne me ramollis pas! Je profite!
Et aux détours d'une discussion, d'un seul coup, il me dit : "Tu pourras le mettre dans ton blog!" PANIQUE! Quoi? Je suis paumée d'un coup, atterrissage forcé, retour sur terre! Je bafouille, fronde les sourcils... "Euh... Comment çà mon blog?" Il m'explique que je lui ai envoyé un mail avec une photo... L'origine de la photo est... mon blog! Çà tourne vite dans ma tête! Il l'a lu? Pas lu? Que va-t-il en penser? Et puis... Je me dis que j'ai confiance en lui, que nous avons juste à en parler simplement et puis no panique!
Il m'avoue l'avoir survolé, bien aimé les photos... Mais me dis aussi ne pas l'avoir lu. Qu'il prend cela comme un journal intime et qu'il le respecte. Je souris... Je savais qu'il m'était précieux mais comment ne pas tenir à lui? Vous en connaissez beaucoup qui réagirait ainsi! Surtout aux vues du contenu de mon blog! Il a ce sourire au coin des lèvres, comme lorsqu'il me taquine, ce sourire démoniaque qui me fait autant fondre que ses regards angéliques. Alors je lui explique l'histoire de mon blog, ce qu'il contient, pourquoi, comment. Je lui dis que je parle de lui, que H c'est lui... Et que j'avais même publié certaines de ces missives... Et il en est presque touché. Mais il savait déjà qu'il était H. Les discussions s'enchaînent calmement. Je lui parle de mes écrits, de mes rencontres de la toile, de Beaver et de Stef. Et son écoute me fait bizarre, une connivence de plus...
Une fois rentrés à la maison, après avoir été au cinéma en sortant du restaurant, et où sa main n'a jamais quitté la mienne durant tout le film. J'adore ces petits moments anodins... Donc une fois rentrés, on allume la télé, on continue de papoter, et je branche l'ordinateur... Et me connecte sur mon administration. On lit des articles ensemble, je lui ouvre mon univers... Il lit avec attention, parfois se rapproche de moi, me prend dans ses bras. Et puis je lui fais écouter ces chansons et ce texte que j'avais écrit pour lui. Quelle surprise il adore cette chanson qui me fait tant rêver à lui dans les moments de mélancolie, et nous nous calons l'un contre l'autre durant toute la chanson. Je n'aurai jamais imaginé çà! Je n'aurai jamais osé rêver! Ni l'espérer...
Notre fin de week-end a été tendre et sensuel... Nos corps nos âmes communiquent toujours et je suis rassurée d'avoir aussi confiance en lui, et de l'aimer autant. Vous savez, il m'a posé une question lorsque je lui ai montré que j'avais publié des morceaux de lui au tout début et notamment celui où je dis qu'il faut que je me méfie de ne pas devenir guimauve... Sa question: "T'as si peur que çà de devenir guimauve?"... Plus maintenant!
Alors oui j'ai eu peur! Peur qu'il le prenne mal! Peur qu'il juge, qu'il se détache, qu'il prenne peur de me voir aussi attachée à lui... Ben oui! Je vous dis facilement que je suis amoureuse, je vous livre mes états d'âmes, mais pas autant qu'à lui... Alors... Mais au lieu de çà, j'ai la chance d'avoir rencontré un homme qui me fait confiance, qui respecte mon univers, ma vie... Pas par manque d'intérêt (je ne pense pas, j'espère pas!!) Non je rigole! Il me respecte, et à partir du moment où il est le premier à lire les textes que je lui envoie, à partir du moment où je reste comme je suis... Et vous savez quoi? Il m'a même autorisé de publier certaines de nos correspondances...
Je crois que j'ai une chance inouïe de l'avoir rencontré, qui pourrait rêver mieux. Alors non, rien ne va changer, je vais continuer d'écrire, de me livrer, de vous parler de moi, de lui, de Beaver, de ses hommes, sans gêne et sans censure. Oui je pourrai fermer mon blog pour en ouvrir un autre, car il en a la connaissance, mais non... Je sais que je n'ai rien à lui cacher et qu'au pire des cas nous en parlerons, non?
Tout cela fait que j'aime la guimauve et qu'enfin je l'assume... Je veux me laisser aller rêver un peu plus, à aimer la douceur et me laisser aller, m'abandonner un peu plus à cet Homme, cet ange. Mais une chose est sûre je continuerai d'écrire... Quoiqu'il arrive... Ecrire et Vivre!

Et voilà, je suis revenue à la réalité. Arrivée jeudi matin à 1h30, la vie de vacances est finie. Il faut se remettre au diapason du quotidien, et franchement c'est pas évident après la semaine que je viens de passer! Mais je vais vous raconter...
Je suis partie mercredi dernier... Une journée avec la sceuneufeuh! Mais bon cela valait le coût. Comme certains l'ont peut-être suivi, je faisais escale à Annecy durant ma descente. Et j'y ai rencontré Tog... Il a été totalement charmant! A m'attendre sur le quai... Adorable! Nous avons été jusqu'à chez lui où quelques surprises m'attendaient. Il a été surprenant, quoique, venant de lui je ne fus pas très étonnée... Une photo d'une castorinette au mur de son salon; j'ai trouvé l'attention mignonne, et le clin d'oeil très joli. Mais il avait mis une bouteille de bourgogne aligoté au frais, fait chauffer des accras de morue, et couper quelques tranches de saucisson traditionnel... Comment ne pas le trouver encore plus charmant! Nous avons passé l'heure et demie d'escale à papoter, à nous découvrir un peu. Un côté réservé mais à l'aise... Vous savez ces moments où vous êtes bien, car même si vous n'avez jamais vu la personne, vous la connaissez. Enfin le temps a défilé à la quatrième vitesse et déjà il fallait que je reparte... La prochaine fois, qui sait... En tout cas, je ne suis absolument pas déçue de l'homme que j'ai rencontré...
Et je suis enfin arrivée à Evian! 21h30! Pour un départ à 10h20, pas mal le trajet! Il fait nuit, mais déjà on devine les lumières suisses le long du lac Léman... Je verrai tout çà le lendemain matin! Et vous savez quoi? Je n'ai pas été déçue!!!! Une semaine de rêve, de déconnexion, peu de connexion internet, pas de téléphone, pas de télé... Juste le paysage, le sport, les lectures, les fous rires! Que demander de plus?
Tous les matins, je prenais le petit déj au soleil! Les montagnes à droite, le lac Léman à gauche, en altitude. Un petit vent frais, pas de bruit hormis celui des oiseaux et des sauts du chat. Réveils doucereux, calmes, où je ne pense à rien... Juste laisser les rayons du soleil me bercer doucement et chauffer ma peau... Cadre idyllique pour émerger. Et tous les matins sans faute j'étais sur la terrasse, sirotant mes deux trois cafés, bouquinant, tirant négligemment sur ma clope sans un bruit de musique, de paroles, juste une osmose avec la nature.

Voilà comment commençaient mes journées... Mon séjour a été synonyme de relaxation, de balades et de shopping! Ben oui quand même je suis une fille, et les magasins en Suisse et notamment à Lausanne sont assez sympa. Les mélanges des styles, des communautés, des langues (parlées!!! arff rire!). Les gens sont accueillants et souriants, les paysages sont magnifiques. Et par exemple, le jeudi soir nous avons dîné sur les bords du Lac Léman à Montreux. Avec une vue pareille, que demander de plus...

Oui je fais des progrès en photos et je suis assez fière de moi!!! Sourire! Sans filtre, avec mon téléphone portable, je la trouve plutôt réussie! Manger un kebab entre amis devant un tel spectacle, comment ne pas décompresser. Mais la décompression a atteint son apogée le samedi après-midi, lorsque j'ai découvert un lieu magique suisse! Un centre ouvert à tous, perdu en altitude, en pleine montagne, en pleine nature... Lavey!!! Un paradis sur terre! 3 heures dans cet endroit et j'en suis repartie zen et détendue. Totalement grisée par le paysage, et par les services proposés. Il y fait bon nager, se détendre, bronzer... Et se laisser aller... Sourires, quelques regards, quelques mots échangés... Rien de bien sérieux, mais tellement agréable de se laisser griser par l'endroit. Et encore cette photo n'est qu'une toute petite partie du site... Pas de voiture, pas de bruit... Juste la zenitude à son paroxysme...

Le reste du séjour? Nous avons navigué sur le lac Dimanche; nous avons fait une randonnée lundi... Et mardi je commence à me faire à l'idée que je dois partir! J'aimerai et ils aimeraient que je reste, mais la réalité a refait surface et j'ai un entretien d'embauche samedi matin... Eh oui!!! A peine posé mes valises, que jeudi matin un cabinet de chasseurs de tête assez connu me contactait pour me proposer un poste. Devant l'intérêt de mon profil, leur client souhaite me rencontrer avec la reprise de mon boulot. J'ai rendez-vous demain matin! Je verrai bien!!! Poste intéressant, rémunération plus qu'attractive... Pourquoi dire non? Autant aller en rendez-vous, j'aviserai après coup.
Voilà mes vacances en bref... Je suis zen, souriante, décontractée... Peine à rentrer, mais je sais où j'irai pour mes prochaines vacances, ou si jamais un couac professionnel ou personnel se présente. Je m'y sens aussi bien qu'en Bretagne, et c'est peu dire! Prochain voyage? Pour les vacances de Février! Découvrir tout ceci sous la neige! Et les sports d'hiver! Je ne peux pas passer à côté, je n'en ai jamais pris le temps de me poser en hiver!
Mais je sais que certains d'entre vous attendent mes aventures... Sourire... Est-ce-que Beaver était de sortie pendant les vacances? Eh bien... Suite au prochain numéro!

Eh oui, il y a des moments comme çà où je vais bien, même si c'est compliqué... Certains, et je les rassure par ce post, s'inquiétaient que je ne donne pas de nouvelles depuis jeudi. Mais mon week-end a été assez mouvementé...
Vendredi, une journée passée sur la route pour le boulot, en plus en plein chassé-croisé des vacanciers, je suis rentrée rincée, mais une surprise m'attendait... Le démon angélique! Nous nous sommes parlés longtemps sur MSN, avant d'en venir à la voix... Et décidés, trop impatients, de se rencontrer... Il est arrivé samedi en fin d'après midi... Samedi soir tendre et coquin... Mais je vous en parlerai un peu plus tard... Promis!
Samedi, donc je suis allée chercher ce petit démon (mais pas par la taille) à la gare. Nous avons passé un moment, une nuit fort agréable. Confrontation de réalités! Et mélange des corps et des saveurs. Tentation divine! Malgré une dissonance... Mon ex-amoureux a un peu gâché ce moment que je souhaitais lunaire, par des appels intempestifs. Mal-être, alcool, tout pour mettre la pression... Pas très reposant!
Dimanche? Farniente! Mon démon est parti assez tôt... Mais une surprise, non deux surprises m'attendaient le soir venu. Un appel de H à qui je manque terriblement, et le retour de mon Homme Masqué... Soirée délicieuse!
Perspective de la semaine? Peu de posts en prévision avant un moment... Je pense! Semaine charnière de mal-être en perspective! Date anniversaire qui met la tête et la chair à l'envers... Elle a 5 ans mercredi... Difficile d'oublier... Noyage sous les dossiers du boulot, mais le positif? H arrive vendredi soir!!!
Il arrive! Je vais le voir, le toucher, me ressourcer, alors que ce n'était pas du tout prévu... Je suis heureuse! Il sait que je vais avoir besoin de lui, de son amour, de ses tendres baisers, de me sentir vivante et vibrante contre lui... Et il accourt, vole dès vendredi dans mes bras.
Alors oui, le moral est plutôt grisailloux pour cette semaine mais je sais que ce week-end je vais retrouver mon ange... Alors je vais bien!

Hier soir j'étais invitée pour l'apéritif chez Lucie... Vous vous souvenez de Lucie?On ne s'était pas revu depuis un mois, lors de la dernière AG de notre asso, et où nous n'avions pas pu beaucoup papoter. Mais les regards et sourires avaient été un peu complices. J'avais compris qu'elle commençait à s'amuser et à se libérer. Hier après-midi, vers 16 heures, elle me téléphone en me demandant si cela pourrait être possible de se voir. Elle m'invite chez elle pour un apéritif dînatoire. Pourquoi pas? J'aime bien Lucie; elle est toute mimi, et sa fausse timidité me fait sourire.
J'arrive chez elle vers 18 heures. Son appartement est à son image. Tout en douceur, couleurs chatoyantes, assez cosy. Nous nous installons dans le salon, et elle m'offre un Martini blanc, et l'attention me fait sourire. Nous commençons à discuter de nos projets associatifs, de boulot, mais très vite elle se fait plus timide... Rougissante, elle m'avoue que notre dernière discussion l'a faite avancer. Mais elle a toujours un souci... Enfin souci! Elle n'arrive pas à se laisser aller, et m'avoue qu'elle coince à se lâcher. Notre discussion devient plus intime, beaucoup plus, et nos voix commencent à devenir plus basses, dans un murmure presque. L'atmosphère change, et je la sens devenir plus attentive à mes mots. Son regard sur mes lèvres qui lui parlent déclenche un léger picotement dans le creux de mes reins.
Je la regarde tendrement, en lui demandant si elle se lâche quand elle est seule. Elle rougit en m'avouant qu'elle a dû mal à se masturber. Que sa conscience refait surface au moment où elle se sent défaillir, et elle s'arrête alors brutalement, en culpabilisant, et frustrée. Elle est tout près de moi sur son canapé deux places. Son parfum est doux et capiteux, j'ai l'impression de voguer sur les effluves de son odeur, qui me titillent les sens. Et c'est là que tout a basculé, je ne sais pourquoi. Elle s'est approchée de moi, doucement. Je l'ai laissé faire... La laissant venir, approcher... Et elle a posé ses lèvres sur les miennes. Nous nous sommes embrassées lentement, chastement. Ses lèvres étaient douces et chaudes sur les miennes. Je la sentais hésitante, et curieuse. Je la laissais faire, sans bouger. Ses lèvres ont commencé à explorer les miennes, à les goûter, avant que j'entrouvre mes lèvres, pour laisser le bout de ma langue venir effleurer la sienne. Elle se laissait caresser, enivrer, nos haleines se mêlant, nos langues se découvrant, se caressant. Et elle se fit plus gourmande. Sa langue pénétra ma bouche, ses lèvres se plaquant sur les miennes. Ma main caressa son cou, sa nuque, et je la sentais se coller contre moi.
Ses seins s'écrasèrent sur les miens. Sa main se posa sur ma cuisse, alors qu'elle soupirait dans ma bouche, et que nous continuions à nous embrasser, ses lèvres happant ma langue, l'aspirant doucement puis plus fortement. Je sentais mon bas-ventre palpiter, chauffer, s'humidifier. J'ai envie de la sentir d'abandonner. Ma main glissa de son cou à ses seins, que j'effleurais du bout de doigts. Ils tréssaillirent aussitot, alors qu'elle lacha un rale dans mon cou. Ses lèvres embrassaient mon cou, ma gorge, pendant que ma main ouvrit son chemisier, pour découvrir son sein gauche libre de toute dentelle. Ma paume effleura le téton dur et tendu du petit sein ferme de Lucie. Je le fis rouler contre ma paume, alors qu'elle soupirait, se cambrait contre moi. Mes doigts se mirent à le caresser, le rouler, le pincer doucement, avant que ma main l'enveloppe. Mes yeux croisèrent les siens, brillants et enivrés, et tout en ne la lachant pas du regard, ma langue s'approcha de ce téton tendu d'envie.

Quel délicieux délice de la sentir gémir, se cambrer, sous les caresses, les aspirations de ma bouche sur ses seins. Je m'enivre, déconnectée de la normalité, déconnectée de la réalité. Ma main remonte entre ses cuisses, qu'elle écarte naturellement pour laisser ma main, mes doigts venir effleurer son dessous chaud et déjà humide. Mes doigts se font tendres et curieux; pressent; caressent. Je la sens par moment se tendre, se raidir, mais très vite elle me laisse écarter le tissu léger pour que mon majeur glisse enfin entre ses lèvres douces et duveteuses. Son humidité envahit mon doigt, son bouton est déjà gorgé et sensible à la pression du bout de mon doigt devenant gourmand. Elle se tortille, gémit... Et fait glisser mon doigt vers son antre. Ses dents se plantent dans mon cou au moment où mon majeur la pénètre lentement, doucement. Son gémissement se fait plainte, se fait supplique... Le supplice n'en est que meilleur et excitant.

Elle s'allongea alors sur le canapé pour me laisser glisser contre elle. Ma bouche sur son ventre découvert, pendant que mes mains la libèrent de ses vêtements. Elle se retrouve à moitié nue sous mes yeux, essoufflée, apeurée et excitée. Je lui souris et descends lentement ma bouche vers son antre. Je l'effleure du bout de ma langue, ce qui déclenche un râle inouïe et rauque, accompagné d'un cambrement impressionnant. Je vais doucement, sans la brusquer. Ses doigts s'agrippent doucement à mes cheveux, et je reprends ma dégustation. Ma bouche prend possession de son intimité, ma langue se fait agile et curieuse, jusqu'au moment où mes doigts la pénètrent plus profondément, commençant une danse indécente en elle. Je la sens se tendre, s'ouvrir sous mes caresses. Elle se laisse aller doucement, presqu'involontairement. Ma bouche se fait plus vorace, mes doigts plus impérieux... Et à ma grande surprise elle se mit à jouir violemment et bruyamment sur mes doigts et ma langue, ses cuisses se serrant brutalement autour de mon visage me rendant prisonnière de son plaisir.

Elle resta un long moment haletante, vibrante ainsi... Avant de desserrer sa prise et me libérer.

Nous sommes restées un certain temps en silence l'une à côté de l'autre, presque hagardes. Surprises par ce flot de plaisir et de jouissance. Nous avons repris petit à petit nos esprits. Elle était entre rire et larme, touchante. Elle m'avoua que c'était son premier orgasme, qu'elle se sentait bizarre, elle n'avait jamais ressenti çà. Et elle me posa une question qui me fit sourire : "Tu crois que je suis lesbienne?". Sa question me fit sourire, sa naïveté, sa tendresse, sa douceur. Non je ne pense pas, juste une expérience particulière. Elle me demanda si moi çà allait. Pour toute réponse je lui ai souri.

Oui j'allais bien. Je lui expliquai que j'étais comme çà, je ne me pose pas ce genre de question. Même si je préfère les hommes et que je ne pourrais jamais m'en passer. Il me manquerait quelque chose, mais je lui explique que je vis ma sexualité librement et sans tabou. Je n'ai pas d'a priori, je déguste ce que la vie m'offre. C'est étrange mais lorsque j'ai prononcé le mot déguster, elle a souri en rougissant.

Je suis rentrée chez moi vers 22h45, contente de cette soirée avec Lucie, même si je n'aurai jamais pensé qu'elle se passe ainsi.