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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 13:03

Je suis à sa porte. Je frappe. Il ouvre, un sourire discret aux lèvres. Je pénètre dans son couloir, et attends qu'il referme pour lui dire bonjour. Au moment où il se retourne vers moi, après avoir tourné le verrou, sa main chaude se pose sur ma gorge. Il se penche vers moi, et ses lèvres brûlantes sont déjà sur les miennes. Je n'arrive pas à le repousser, mais en ai-je réellement envie? Mes lèvres sont tétanisées par la douceur des siennes. Mes yeux restent ouverts alors que les siens sont fermés. C'est à l'instant précis où je le sens me déguster que je clos les miens.
Instinctivement, je me cambre en me collant à lui, mes mains posées sur ses hanches. Nos langues s'emmêlent, se découvrent, se délectent... Nos bouches se goûtent, s'abreuvent l'une de l'autre, à en suffoquer, à en gémir. Ses mains entourent, englobent mon visage, remontent dans mes cheveux, alternant entre les caresser et les empoigner. Je sens cette chaleur monter en moi, doucement, mais ardente. Mes mains remontent sous son t-shirt, découvrant sa peau cicatrisée, douce, chaude. Mes doigts se perdent, explorent, s'agrippent, griffent, massent, caressent.
Mes joues sont en feu, mon crâne carillonne, mon souffle est perdu dans le sien... Plus rien n'existe! Et puis, tout s'envole! Mes doigts agrippent sa ceinture, la défait... Ses dents mordent alors ma langue, me faisant presque rugir, à l'instant même où il remonte ma jupe, empoignant mes fesses pour me prendre dans ses bras et me plaquer contre le mur. Cette puissance me surprend... Cette force m'excite encore plus. Mes jambes s'enroulent autour de lui. Je m'accroche frénétiquement à son cou, ne lâchant pas sa bouche, ne voulant pas rompre ce qui est en train de se passer. Très vite, mon shorty se trouve écarté et il entre en moi dans un tel soupir... Sa tête vient se lover dans mon cou, mordillant par moment mon oreille, pendant qu'il va et vient lentement en moi. Tout est si... Atemporel!
Mes mains lui ôtent son t-shirt; mes doigts ne peuvent s'empêcher de le toucher, de dessiner le contour de ses épaules, que ma bouche vient embrasser, mordiller. Ses mains me soutiennent, me pressent, m'empoignent par moment. Et puis, son regard vient se perdre dans le mien, se faisant plus bestial, plus sec... Chaque accoup déclenche une succession de frissons, de gémissements, de griffures... Plus ils s'enchaînent et plus je me sens défaillir... Jusqu'à ce qu'il se plaque violemment contre moi. Je m'accroche à son cou, m'agrippant à ses cheveux, me sentant totalement possédée... Mes reins me brûlent, mon bas ventre palpite comme si il allait exploser...
Je me sens perdre pied... Et je sais que je vais m'abandonner... Je sens cette jouissance fulgurante monter alors même que nos corps s'emboitent et se mélangent. Je m'empêche de crier, de gémir trop fort, retenant cette force en moi, qui me fait devenir folle... Son souffle dans mon cou, ses morsures, ses gémissements, me rendent de plus en plus dingue. Je ressers mon étreinte, cherchant frénétiquement sa bouche. Jusqu'à ce que je le sente jouir en moi...
Et que mon réveil sonne!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je sursaute, presque haletante... Cela fait des siècles que je n'ai pas fait ce genre de rêve, enfin en tout cas aussi intense... Et une heure plus tard, il m'appelle... M ne s'est pas réveillé ce matin...
Vous croyez qu'il a fait le même rêve que moi?

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 12:56

M m'a appelée samedi soir... Un peu éméché, un peu fatigué, il avait besoin ou envie de me parler, et m'a avoué qu'il avait envie de me voir. Je le connais presque si bien, que je savais ce qui lui manquait... Quelqu'un! Quelqu'un à serrer dans ses bras, quelqu'un contre qui se poser. J'avoue que le fait d'avoir une soirée de prévue m'a arrangée.
Et puis hier matin, il m'a appelée pour s'excuser. S'excuser de son état, et de m'avoir dérangée. Ce qui n'était pas le cas. Je l'apprécie. Il est gentil sous ses aspects de mauvais garçon, parce que c'en était un, mais qui a su passer du bon côté de la barrière. Alors c'est naturellement que j'ai accepté son invitation pour un café. Au pire des cas, cela permettra de mettre les choses à plat.
Alors je suis arrivée chez lui en milieu d'après-midi... Et nous avons passé l'après-midi et la soirée à discuter, comme d'habitude, de tout de rien. On s'entend très bien, et puis on se connaît depuis des années, même si on s'est perdu de vue très longtemps. Je découvre un homme vif et impulsif, mais en même temps attachant et sensible.
Je n'ai pas joué... Je n'ai pas sortie Beaver de sa tannière... Je ne peux pas. Je sens qu'il y a quelque chose qui se passe. Je sais qu'il ne faudrait pas grand chose pour que cela dérape, mais pour la première fois, j'ai peur du marasme dans lequel cela pourrait me plonger. Il m'a lancé deux trois perches, sur mon célibat, sur mon envie de m'engager ou non, sur ma philosophie de vie... Mais je n'ai ouvert aucune porte.
Et puis au moment de se quitter, vers 21 heures, il m'a raccompagnée à ma voiture. C'est con mais j'avais le coeur qui battait comme une midinette. Nous avons descendu les étages par l'ascenseur. Il était si près et en même temps si distant... Arrivés à ma voiture, nous nous sommes dit au revoir. Et j'avoue que j'ai presque été déçue qu'il ne m'embrasse pas. Lorsque je me suis éloignée de chez lui, je me suis dit que c'était mieux ainsi. Je ne crois pas que je l'aurai repoussé. Arffff!!! Mais où çà va me conduire tout çà?
Alors dans le fond de mon lit, je me réconforte en me disant que tout çà est dû à mon manque de calins. Que c'est juste que j'avais envie de bras qui me serrent, d'étreintes, de soupirs, de tendresse... Vivement que H vienne, sinon je crois que je vais finir par faire une bêtise!
ann_savage_1940_femme_fatale.jpg

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 13:39

Je vous ai parlé de LUI il y a quelques temps... Étant au boulot pour moi, forcément nous nous parlons toutes les semaines, mais il est tout de même rare, voire improbable que mes intérimaires me disent "Bisous" en fin de conversation téléphonique... Sauf avec lui!
Il m'appelle vendredi en fin d'après-midi, pour me donner son nombre d'heures, et on papote un peu, comme deux vieux potes avant de raccrocher. Et puis je ne sais pas pourquoi... Samedi après-midi, je m'ennuie, je tourne un peu en rond, et sur un coup de sang je l'appelle. "Tu paies un café?" Il me dit oui sans hésiter et une demi heure plus tard, je suis assise en face de lui, chez lui, en train de siroter un café fumant.
Nous papotons de tout de rien, et au fil des discussions, on s'aperçoit que nous avons cotoyé presque les mêmes personnes, au même moment sans le savoir. Cela nous fait marrer. L'heure tourne et du coup, du café on passe à l'apéro. Avant que je n'aille le déposer chez des amis à lui vers 21 heures. Nos regards sont complices, les sourires sont francs... Mais j'avoue que j'ai esquivé une de ces questions... "C'est quoi ton type de mec?" Rire de ma part, mais je ne vais pas lui dire "TOI!" pour le faire craquer, cela serait beaucoup trop facile. Et puis je ne cherche pas de relation très sérieuse, mais plus une relation coquine sans prise de tête. Et franchement je ne suis pas sûre que ce soit trop son truc. Je voudrais pas qu'il tombe amoureux... Il ne manquerait plus que çà!!
Du coup, à 21 heures je le dépose devant chez ses amis, et il tient absolument à ce que je descende pour me les présenter. Je ne reste pas trop longtemps; ils s'apprêtent tous à rebouger, et je préfère m'éclipser avant d'être entraînée chez des gens que je connais pas. Lorsque nous nous disons au revoir avec M, il a ce sourire craquant et ce petit clin d'oeil qui en dit long sur le moment agréable que nous avons passé... Sage mais agréable.
Eh bien vous savez quoi? Il m'a appelé ce même vendredi soir à minuit et demi, en rentrant chez lui, pour s'excuser de m'avoir lâchée comme çà, et pour me dire qu'il avait passé une agréable journée en ma compagnie et qu'il était content que je l'ai appelé... Si si je vous promets! Mais aussi pour me souhaiter bonne nuit... J'avoue que j'ai cru qu'il allait me demander si je voulais repasser sur l'instant chez lui, et devant ma non-envie de dormir seule samedi soir, j'aurai sûrement été tentée de dire oui! Heureusement qu'il ne me l'a pas proposé!
Je me suis endormie avec ce sourire qui veut dire "Yes!!!!" sur les lèvres. Et le lendemain, je recevais un texto en fin de matinée... Il me souhaitait un bon dimanche...
Alors je lui ai répondu poliment... Mais maintenant je vais me taire... Je vais bien voir ce qu'il va faire, et s'il va rappeler pour qu'on se voit à nouveau... Et là j'aviserai... Ben oui! Il me plaît!! Pourquoi hésiter? On ne vit qu'une fois il parait!

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 13:35

J'ai repris le boulot il y a maintenant trois semaines. Il faut que je vous avoue que parmi mes gars en poste, il y en a un que je connais bien. Il était déjà intérimaire dans mon autre agence, il y a quelques années. Il faut dire qu'il était déjà en poste quand moi je suis arrivée, en 2005. Il a quitté cette agence après mon départ en 2008, et j'avoue que depuis je n'avais aucune nouvelle.
Nous n'étions pas intimes, jamais de café en dehors du boulot, jamais de discussions pendant des heures en agence. Cela était sûrement lié au fait que ce soit le premier et seul mec à m'avoir frappée quand j'étais ado. Ne vous offusquez pas! Je m'explique!
Nous étions au collège ensemble, lui avec un an de plus. Ma scolarité a été sage, pendant que la sienne fut houleuse. Comme on dit si bien, il était du quartier. Et déjà à l'époque il en imposait. Grand, assez costaud, ses cheveux blonds coupés très courts et surtout un regard bleu acier qui faisait pas rire! Et puis en troisième je suis devenue rebelle! Habillée de noir, mes docs coquées au pied, la clope au bec, et mon sale caractère, j'ai délaissé les filles pour traîner avec les mauvais garçons. A une sortie du collège, nous avions pris le coin de son groupe pour fumer notre clope. Bien sur, çà ne leur a pas plus, et les embrouilles sont arrivées... Et j'y suis allée comme les mecs... Oui je sais, c'est pas bien, mais j'avais 14 piges! Et comme je lui ai posé un pain, forcément il m'est revenu illico... Bilan? Pommette amochée et nez cassé!
Mais pendant des années, on ne s'est jamais croisé, jusqu'à ce qu'il passe le pas de la porte de l'agence en janvier 2005 et que ma responsable de l'époque me dise que c'est un de ses meilleurs éléments. Je me souviendrai de nos retrouvailles : "On se connait nous je crois... Non?" Je me souviens avoir un peu bafouillée... Faut dire que j'étais pas celle que je suis redevenue à l'époque! Il a souri, ces yeux rieurs, et nous avons bossé ensemble 3 ans.
Ironie du sort, je le retrouve parmi mes gars aujourd'hui. Et nous sommes plus proches... Enfin ce que je veux dire c'est que professionnellement nous nous apprécions. Et il est content de me retrouver, en tant que patronne... Mais...
La semaine dernière, il m'a proposé de prendre un café. J'ai accepté samedi après-midi. Après le départ de ma cops, je l'ai vu, nous avons pris le café ensemble. J'ai toujours bien aimé M. Il est brut de fonderie, mais adorable au fond. Nous avons parlé boulot, vie privée, sa séparation depuis le mois d'Août, ses ambitions, nos années collège... Bon je suis rentrée il était 22h30! Nous avons beaucoup discuté...
Et puis hier soir il m'a appelée, sur mon portable perso... J'ai été étonnée. Il m'a parlé de la soirée de samedi, que c'était sympa, que çà lui avait fait plaisir de me revoir, qu'il faudra qu'on refasse çà un de ces jours. Nous sommes restés vingt minutes au téléphone. Et quand j'ai raccroché... J'avais ce sourire... Ben oui ce sourire de diablesse! J'y peux rien! Je ne fais pas exprès.
Il est mon type de mecs... Je fais pas exprès non plus... Bon d'accord ma raison me retient car c'est un intérimaire, et que je n'ai pas envie que cela fasse comme avec mon ex-amoureux. Cela n'a jamais été bon de mélanger le sexe et le travail... Mais bon...
Ralalala... Quand je vous dis que je ne tiens jamais mes résolutions!

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