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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 22:35

Elle pénétra lentement dans la pièce. Ses pas étaient lents, presque automatiques. Seuls le bruit brut de ses talons sur le sol résonnait. Sa respiration était profonde, lente. Elle était comme suspendue dans l'air. Une douce chaleur en elle s'installa depuis qu'elle avait gravi les marches de cet immeuble. Au fur et à mesure que les étages se succédaient, son coeur se mettait à s'emballer.

Elle n'était pas essoufflée, elle était juste impatiente et tremblante de rencontrer cet homme qui l'attirait dans sa toile depuis maintenant près de quatre mois. Qui était-il? Elle n'en savait rien, elle avait échangé quelque fois sur la toile avec lui, quelques mails, jamais de messagerie instantanée. Elle ne connaissait même pas sa voix. Et pourtant en ce crépuscule d'octobre elle montait vers cette pièce telle une femme sous influence.

La pièce était plongée dans une douce pénombre. Juste quelques lumières basse tension dans les quatre coins de la pièce, et cette odeur du musc qui vint s'envelopper à elle. Son bas ventre palpitait, ses tempes carillonnaient. Elle avait l'impression que le désert s'était installé dans sa bouche tellement elle était sèche. Elle si sûre d'elle se trouvait telle une débutante. Presque fébrile. Elle sentait un courant d'air sur ses jambes nues, tel qu'il lui avait demandé. Ce simple souffle sur elle la fit frissonner, mais de ceux qui vous donnent chaud plutôt que froid.

Elle écoutait le silence, elle cherchait le moindre souffle, le moindre bruit mais rien ne vint. Elle était seule dans cette pièce et pourtant elle le sentait presque là, tout près, si près. Elle remarqua le cercle au sol, comme prévu, tracé à la craie blanche. Tel qu'il lui avait indiqué elle alla se placer en son centre.

Listen.

Elle tendit l'oreille et son murmure arriva à son oreille. Elle sentit son être s'enflammer. Elle savait qu'elle serait marionnette ce soir. Elle l'avait accepté. Elle n'avait pas signé en bas de la page, elle n'avait rien signé, elle avait juste accepté cette rencontre. Ses mots. Ses mots elle voulaient les entendre, elle voulait les sentir, elle voulait s'en imprégner.

Listen.

Elle l'entendit lui demander d'ôter sa veste. Elle obéit docilement. Ses doigts tremblés sur les boutons de sa veste longue, qu'elle laissa choir sur le sol. Ses épaules étaient dénudées. Ses reins s'offraient au doux courant d'air, dont elle ne trouvait pas l'origine.

Listen.

Elle suspendait sa respiration comme si ses expirations pouvaient couvrir le son de sa voix sombre et basse. Au rythme de sa voix, ses mains glissèrent sur son ventre nu, remontant sous ses seins, ses doigts maintenant venant effleurer ses tétons tendus. Sa tête se bascula en arrière, alors qu'elle sentait ce souffle froid mordre sa peau après le passage brûlant de ses doigts, de ses mains. Elle passa ses mains sur son cou, et arrivant à sa nuque libéra alors ses cheveux.

Listen.

Ses mains dociles reprirent le même chemin en sens inverse. Son ventre se creus ait au fur et à mesure que ses mains dessinaient ses courbes, enflammaient sa peau. Arrivant sur ses hanches, ses doigts glissèrent sous l'élastique de son shorty, unique parure à sa nudité. Elle se mordit la lèvre inférieure, lorsque ses doigts trouvèrent la lisière de son antre brûlante.

Listen.

Elle s'agenouilla, les jambes légèrement écartées, et la pierre non lisse sur ses genoux lui fit plisser les yeux. Ses doigts commencèrent leurs ballets orgasmiques. Ce souffle toujours présent sur sa peau, la caressant et la faisant s'élever au fur et à mesure que la moiteur de son envie humidifiait ses doigts. 

Listen.

Sa bouche maintenant s'entrouvrait. Et elle l'entendit. Ce souffle vint se poser sur ses doigts, sur ses seins, ses reins se cambrèrent un peu plus. Le plaisir l'enveloppait. Elle sentait son corps lui échapper totalement. Seule cette voix venue de nulle part, seul ce souffle d'on ne sait où la transporter. Son corps se tendait et déjà ses doigts la pénétrèrent dans un soupir rauque et profond. Le plaisir venait cogner entre ses tempes. Ses cuisses s'écartèrent un peu plus.

Listen.

L'accélération de la douce musique à ses oreilles la faisait haleter doucement. Ses soupirs résonnaient dans cette pièce immense et vide. Quel spectacle! Sa peau laiteuse en contraste avec la grisaille de la pierre, ainsi que le sombre de cette pièce au milieu de ce cercle de craie blanche. Déconcertante scène qui pourrait être obscène de cette femme seule, s'adonnant au plus vieux plaisir du monde, cette voix en elle, cette voix sur elle, cette voix qui résonnait sur sa peau.

Listen.

L'avalanche des sens la submergeait. L'avalanche de plaisirs diffus sur sa peau. L'avalanche de sa propre envie sur ses doigts, ce feu à ses joues, ce feu à son ventre, ce feu à son âme. Les spasmes envahissaient son bas ventre, mais elle n'était déjà plus là. Elle était détachée de cette matière. Elle n'était que plaisir, que soupirs, que râles profonds. Elle ne pensait à rien, elle ne suivait que le fil conducteur de cette voix sourde à son oreille.

Listen.

Elle l'entendait comme s'il entrait en elle, comme si elle sentait sa puissance sa force la pénétrer, l'envahir. Tous ses orifices étaient en alerte, ses seins se tendaient à lui en faire mal, ses reins se cambrer à en être obscène. Elle ne pouvait plus s'arrêter, elle n'avait même plus conscience de la cadence de ses doigts, de la frénésie de son envie, de la fulgurance de son désir. Juste ce souffle qui l'enflammait encore et toujours, qui la pénétrait par chaque pore de sa peau, par chaque orifice de son corps. Elle suffoquait. Elle sentait cette vague indicible monter, et n'arrivait à la réfréner, à la retenir. Elle se tortillait, ondulait soumise à cette voix qui tirait chaque fil de son être, chaque fil de sa jouissance...

Listen...

Comme elle jouit de ce cri rauque et sourd venu du plus profond de ses entrailles, de son ventre...

Listen...

Comme son corps céda sous la puissance de ce souffle.

Listen...

Comme son corps se laissa choir sur le sol de pierres brutes. Sa respiration saccadée. Ses larmes roulant doucement sur ses joues en feu.

Listen...

Comme elle vit... 

listen.jpg

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 12:01

Juste une version différente de "Caméra"... Petit texte arrivé cette nuit sur ma boite mail, offert par un lecteur fort discret, mais avec cette autorisation de le publier. Alors je ne me fais pas prier! 

 

"Fin du repas, le moment décisif. Elle hésite encore : sa façon de se tenir, sa façon de tripoter tout ce qui se trouve à portée de main, de chercher dans l’environnement une réponse à son interrogation.

Il le sait ! Depuis le début, ce n’est pas lui qui l’intéresse mais l’objet qu’il représente : un objet sexuel, rien de plus, rien de moins. Dans cette petit ville  proche de la capitale et pourtant déjà loin de son effervescence, tout se sait, se dit et se murmure. Cette femme, bien que jolie, réservée et d’un abord timide est une chasseuse. Il est su que son mari ne la touche plus, ne la satisfait plus intimement. Son seul plaisir : la voir avec un autre, la regarder jouir et donner son corps. Mais cet état de fait lui est inconnu à elle : elle est naïve, elle croit que les hommes restent discrets et ne se racontent pas leur « dîner » d’un soir.

Au moment ou il l’a fait monter dans sa voiture pour aller dîner en ville, il savait à la vue de sa tenue qu’elle, c’était l’autre Elle qui l’accompagnait ce soir. Cette  robe courte et volante, son visage plus apprêté, c’est la chasseuse qui l’emmenait et non la cadre discrète connue d’un milieu professionnel commun. C’est elle qui l’avait choisi ce soir.

 

La rejoignant à table après avoir réglé l’addition, il vit son manège se dessiner. Elle se colla contre lui, miaulant comme une chatte qui vient chercher sa caresse, souriant presque timidement comme si elle le faisait pour la première fois. Il fit le surpris, l’embêté pour entrer dans son jeu. Le trajet jusqu’à l’hôtel ne fut qu’échange de regards. La partie était gagnée pour lui : il était le « baiseur » du soir. Sur le pallier, elle entra la première quittant instantanément ses escarpins dans l’entrée.

 

Le porte fermée, elle vint contre lui offrir sa bouche, offrir le contact de son corps, presser ses seins raffermis par l’envie contre lui. Depuis combien de temps n’avait elle pas baisé ? A la vitesse où elle lui enleva sa veste de costume, à la vitesse où ses mains vinrent tâter son entrejambe, ce temps devait être inavouable. Lui qui d’habitude pestait des convenances avant qu’on le prenne en bouche fut même surpris d’être sucé sans être vraiment dans la chambre. Encore dans le vestibule, à genou, elle l’avalait en rythme, s’appliquant sur chaque aspiration, sur chaque enroulement de sa langue. Elle le débarrassa de son pantalon sans sacrifier son activité. Puisqu’il n’était que le moyen de parvenir au plaisir de l’Autre, il la traita comme elle devait s’y attendre : lui forçant la bouche, lui tenant les cheveux. Quelque part, quelqu’un les observait ; il ne savait où mais il savait.

Elle l’avait suffisamment échauffé. D’un geste sûr, il la releva pour la coller dos contre lui et appuya sur sa nuque pour la pencher en avant. Elle ne s’y opposa pas ; ses mains se posèrent sur le bord du lit et ses jambes s’entrouvrirent en signe de consentement. La robe relevée, il écarta la culotte en dentelle et s’introduit sans douceur dans cette chatte offerte. Quelle croupe ! La vue de ce cul lui montait à la tète ; de violents coups de bassin, juste son souffle qui l’encourageait dans sa besogne bestiale. Il regardait sa bite disparaître et ressortir presque luisante de son plaisir à elle.

Dans mouvement trop violent ou trop confiant, il la propulsa sur le lit. La tête contre le matelas, le postérieur relevé, il revint en elle. Lui attrapant les poignets, il la tenait bestialement : l’Autre en aurait pour son plaisir, quelque part il devait être en train de s’astiquer frénétiquement une bite molle qui ne revivait qu’entre ses mains.

Elle qui s’était contenu jusqu’alors, lâcha un timide cri de plaisir, de jouissance il espérait. Elle avait sûrement joui : l’idée de la sodomiser lui traversa l’esprit. Cette position, ce cul offert, tout l’incitait à s’y introduire. Mais il n’avait pas envie de se perdre en préparation, en mouvement contrôlé pour qu’elle puisse appréhender cette intromission sans s’effaroucher. Il accéléra, butant complètement contre elle jusqu'à lui inonder son antre ; il s’écrasa contre elle et pesa de tout son corps jusqu’au dernier soubresaut de son sexe.

En chien de fusil, ils se remirent de leur rencontre … elle fixait du regard ce mur avec un sourire qui ne lui était pas destiné.

Il était là, quelque part face eux."

 

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 12:45

Le déjeuner s'achève tranquillement. Elle est rayonnante, souriante, les yeux brillants face à cet homme un peu mal à l'aise. Elle joue telle une chatte miaulante, alternant les oeillades et les sourires ravageurs. Tout est sensuel dans ses gestes, dans ses façons de parler.

Elle a accepté ce déjeuner avec ce client un peu bobo, pas vraiment beau mais charmant, pas du tout son type d'homme en tout cas. Mais elle a voulu lui faire plaisir à Lui, celui à qui elle raconte tout et qui lui a suggéré d'accepter. Pour l'occasion, elle a ressorti sa robe légère en ce début de jours ensoleillés, ses sandales fines à talon comme pour galber ses jambes, un ensemble de lingerie coordonné blanc en dentelle. Tout a été minutieusement choisi. Elle s'est maquillée juste ce qu'il faut pour rendre son regard envoûtant et sa bouche gourmande.

Lui était en costume, chic, sur mesure. Il n'était pas très grand, un peu commun, mais il avait un regard qui lui plaisait beaucoup. Elle le sentait réservé, mais en même temps elle était persuadée que c'était un joueur... Qu'elle allait provoquer! Et c'est ce qu'elle a fait durant tout le repas. Sa voix mielleuse mais pas trop; ses regards carnassiers mais doux. Elle le sentait presque vibrer face à elle, et il suffisait qu'elle l'imagine ainsi en train de bander sous son pantalon de costume, au milieu de ce restaurant plein à craquer pour qu'un éclair de malice traverse son regard. Elle savait!

Alors pendant qu'il partait régler l'addition, elle se leva et regarda autour d'elle... En l'air. Elle observait les immeubles, les fenêtres comme si elle cherchait quelque chose. Elle semblait hésitante, un peu paniquée. Mais dès qu'il est revenu à ses côtés, elle glissa sa main sur son bras, se collant à lui. Elle savait qu'il serait enivré par son parfum. Ses seins durcis d'excitation se frottaient contre son bras. Elle lui souriait dès qu'il tournait le regard vers elle. Et elle osa!

Elle lut la surprise et la panique dans son regard! Elle adorait çà! Ce sentiment de toute puissance à l'instant précis où elle prenait le jeu en main, de façon directe! Elle savait qu'il dirait oui... Et déjà, sans s'en rendre compte, ils se retrouvèrent dans l'ascenseur de son hôtel, silencieux. Elle entra avant lui, et alors qu'il refermait la porte derrière eux, elle faisait déjà glisser ses mains sur son costume. Leurs bouches se trouvèrent et déjà s'enflamma. Les doigts qui s'agrippent, les lèvres qui se fondent, les corps qui se pressent.

Dans un mouvement, elle l'entraîna vers le centre de la pièce, et ses mains firent descendre son pantalon. Elle se retrouva alors à genou, à ses pieds, et prenait déjà en bouche cet objet de luxure auquel elle pensait depuis maintenant des heures. Elle se fit douce et gourmande, pendant qu'il lui tenait les cheveux, la guidant sur sa queue, se laissant aller dans cette bouche ourlée et dessinée sur laquelle il fantasmait depuis des semaines. Elle le sentait vibrer, et les accélérations qu'il donna presque brutalement lui fit comprendre qu'elle faisait ce qu'il fallait pour le faire fondre, et l'emmener là où elle devait l'emmener.

Elle avait raison!

Il la fit se redresser, la retourna presque brutalement, la faisant se pencher en avant. Il n'y avait plus de douceur, plus de charme, plus de sensualité. Il appuya sur ses reins, l'obligeant à se cambrer pendant qu'elle posa les mains sur le lit pour se donner un appui. Et presque brutalement la pénétra, profondément. Elle retient presque un cri lorsqu'elle le sentit entrer, impérieux. Il s'agrippait à ses hanches, à ses seins, allait et venait comme un diable. Ses fesses cognaient contre son ventre. Il lui maintenait les hanches pour l'empêcher de basculer de trop en avant. Il cognait au fond d'elle, presque sans un soupir, sans un bruit, juste leur corps, leur peau qui hurlaient à l'unisson.
Et puis il la poussa violemment, elle s'écroula sur le lit. Il était toujours au fond d'elle, maintenant à genou entre ses cuisses, et attrapant ses poignets, les tira en arrière et se mit à la chevauchée avec une telle force, une telle animalité, une telle bestialité, qu'elle se sentait défaillir, partir, totalement déconnectée! Elle avait les tempes qui cognaient, elle se sentait fondre, couler, sur ce membre impérieux qui la possédait. Elle ne pensait plus, ne réfléchissait plus, elle n'était que corps, que plaisir, que ... Jouissance!

Elle hurla d'un cri rauque, étouffé, venu du fin fond de ses entrailles. Elle se dématérialisa totalement, n'était plus que chiffons... Lorsqu'elle le sentit exploser en elle, dans un râle mâle et bestial.

Ils s'écroulèrent tous les deux sur le lit, haletants, souriants, épuisés... Elle le sentit s'allonger et reprendre sa respiration, recherchant sa sérénité. Elle lui tourna le dos, se mettant sur le côté, et leva les yeux vers cette bouche d'aération...

Elle sourit largement en la fixant... Et souffla un Merci...
Elle savait qu'à l'autre bout de cette petite caméra, dissimulée dans cette bouche d'aération, Lui, Il l'avait regardée, observée. Elle savait qu'à cet instant précis Il avait ce sourire qu'elle aimait tant.

Elle Lui appartenait!

 

chevauchee.jpg

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 20:00

Sophie est passée en milieu d'après-midi. J'étais occupée au téléphone lorsqu'elle a frappé à ma porte. Je l'ai faite entrée et expliqué à mon interlocuteur que j'avais une visite, une copine, et que je devais raccrocher. Son sourire, que je devinais sans peine, fut explicite et malgré ce silence j'ai entendu ses pensées les plus inavouables. Un frisson a parcouru mon échine lorsque j'ai reposé le combiné et que je me suis installée à côté de Sophie sur le canapé. 

Nous ne nous connaissons que par quelques soirée passées ensemble. Mais j'aime beaucoup cette jeune femme. Et puis elle a des cheveux tout simplement magnifiques. Chatain clair, assez longs et qui paraissent si soyeux. A chaque fois que je la regarde, j'ai envie de passer ma main dans ses cheveux, mais je n'ai jamais osé le faire. Nous parlons à tour de rôle, prenant des nouvelles de nos vies, mais une étrange nervosité m'envahissait. J'étais là, à côté d'elle, mais mon esprit était ailleurs... Je repensais à cette voix, à ce sourire. J'étais comme troublée, et ce n'est pas le regard souriant de Sophie qui me calma. 
Je ne sais comment nous en sommes arrivées là, mais sa main s'est posée sur ma cuisse, et sa bouche s'est approchée de la mienne. Nos langues se sont effleurées avant qu'elles ne se lient. J'aimais son souffle, son odeur, cette odeur de tabac et de menthe mêlés. Elle s'est reculée doucement tout en me regardant et écartant légèrement mes cuisses et venue s'agenouiller entre, sur le tapis. J'étais enfoncée dans mon canapé, prise d'envie et de surprise. Je me sentais excitée, frêle... Elle écarta doucement mes cuisses, relevant ma courte robe noire, et avant même que je puisse prendre conscience de ce qui se passait, le bout de sa langue vint m'effleurer. 
Ce simple toucher me fit me cambrer presque violemment. Je sentais mon sexe palpiter et déjà couler doucement. Je savourais les aller retour lascifs de sa langue sur mon sexe, qui devenait de plus en plus humide. Mes mains posées à plat de chaque côté de mes cuisses, je savourai cette caresse inattendue, caresse à laquelle  je ne m'étais pas préparée. Mes fesses ont glissé sur le canapé en tissu, comme pour être plus accessible à sa bouche, que je devinais gourmande, que je sentais douce, que je voulais vorace!
Ses mains douces étaient posées entre mes cuisses, de chaque côté de mon sexe, ses pouces écartant doucement mes lèvres. Je me sentais indécente, ainsi installée sur mon canapé. Un mélange de honte et de pulsion dévorantes m'envahissait. Je me laissais aller à la merci de sa bouche, de ses envies, lui laissant toute liberté. Je me régalais des va et vient lents et appuyés entre mes chairs, et me sentais fondre littéralement sur sa langue, dans sa bouche. Ma raison s'envolait, et je me liquéfiais d'envie. Par moment, mes yeux s'entrouvraient pour la regarder me déguster ainsi. C'est lorsque son regard a plongé dans le mien que je suis venue passer ma main dans ses cheveux, écartant la mèche qui lui barrait le visage. 
Comme j'avais raison. Ces cheveux étaient soyeux et doux, d'une légèreté... Je me suis surpris à lui caresser les cheveux nonchalamment tout en la regardant continuer de me déguster. Par moment, lorsque sa langue se faisait plus dure, plus profonde, je cambrai, ronronnante, serrant une poignée de ses cheveux entre mes doigts, basculant la tête en arrière. Je sentais à sa respiration, à sa façon de ralentir et d'accélérer tout le plaisir qu'elle prenait à me torturer ainsi. Ne voulant pas la laisser prendre le dessus, et me laisser emporter, j'ai empoigné les cheveux de sa nuque, basculant sa tête en arrière. Et ce que je vis me fis me perdre davantage. La vision de son regard hagard et excité, sa langue humectant ses lèvres, et ces traces humides sur sa bouche, son menton... Mes traces! 
Mon autre main est venue caresser ses joues, ses lèvres, son menton, et tout en continuant de la fixer, je suis venue porter mes doigts à ma bouche. Ces yeux sont devenus fous, voyant ma langue s'enrouler autour de mes doigts, les suçant. Je me sentais terriblement désirable et terriblement... Salope en même temps. Décadente! Indécente! La voir entrouvrir sa bouche, la voir jouer de sa langue m'exciter d'autant plus. Je lâchais prise sur ses cheveux, et sans un mot elle revint placer sa langue entre mes chairs, me faisant me cambrer, monter, gémir comme jamais. Je sentais ces ongles par moment s'enfoncer dans la chair de mes cuisses. Elle me faisait monter à une vitesse fulgurante. Je me mis à haleter, à me cambrer... Mes mains vinrent envelopper mes seins, et les caresser. Je regardais ces yeux qui ne me lâchaient pas une seconde. Je lisais en elle... Elle avait ce regard, mon regard, lorsque je mène la danse sur le membre dur et tendu de celui que je veux rendre fou. Mais là! Mais là je me retrouvais à leurs places. Je réalisais que j'étais possédée, que je ne contrôlais plus rien. Et je ne pouvais m'empêcher de gémir, de couler encore et encore, sentant maintenant ses aspirations qui me rendaient folle, qui me rendaient indécente au possible sur ce canapé. 
J'halètai, je transpirai, je me contorsionnai, je serrai mes seins de plus en plus forts et je la sentais de plus en plus vorace, de plus en plus gourmande. 
Je sentais son regard sur moi! Je devinais son sourire!
Et dans une aspiration magistrale, je me suis surprise à hurler, jouissant comme jamais, jouissant violemment dans sa bouche. Je tremblais, suffoquais... Je l'ai sentie poser doucement sa tête contre ma cuisse, sur le canapé, qui venait de subir les vagues de mon plaisir. C'est à cet instant que j'ai calé ma tête contre le dossier du canapé. Les larmes se sont mises à rouler. Je me sentais si bien et en même temps tellement honteuse... De décadence! D'indécence à outrance... 
 
raluks_birthday_2.jpg 

 

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 19:45

Je viens quasiment à l'instant de me faire tagger et tout le monde sait que je ne suis pas une grande fan de ce genre de choses... Mais étant donné la personne qui me tagge et étant joueuse de nature, cela n'engage que Beaver... Donc... Je m'y soumets.
Les règles sont simples :
* Remercier le taggeur et le mettre en lien
* Ajouter l'image du tag sur notre blog
* Révéler 7 vérités inconnues de tous
* Tagger 7 autres victimes (ne pas oublier de mettre en lien ses victimes et leur annoncer qu'elles ont été taggées)

Alors je me lance et même si c'est avec une moue boudeuse, je vous remercie très cher Philo de m'avoir ainsi taggée... Je me pose des questions quant à cette attention toute particulière, tiens d'ailleurs...



Jolie photo ceci dit... Moi elle m'inspire, mais ce n'est pas le propos... Ben je vais pas tout vous dire non plus!
Allez! Je me lance... Aie Aie Aie!

1) J'ai eu ma première expérience décadente avec deux jeunes hommes qui étaient à peine majeurs. L'été de mes vingt-un ans, j'ai rencontré deux hommes fort adorables et plein de "sève" qui souhaitaient découvrir les plaisirs de la vie. J'ai été leur première amante... De l'apprentissage du baiser érotique, aux caresses intimes, aux rapports sulfureux. Nous avons passé trois semaines de découvertes tous les trois, intenses et indécentes et je dois avouer que Beaver est née de cette expérience. Je me souviens encore de leur émoi et de mon excitation, lors de leur première fellation, des premières caresses, et de notre premier rapport à trois. De nous trois, je ne pense qu'aucun n'aura oublié ces vacances toutes particulières.

2) Je suis buccale. Je veux dire par là que je peux me passer de toutes sortes de choses sauf de sentir un sexe d'homme frémir sur ma langue et dans ma bouche. J'adore l'excès de salivation que me procure cette caresse. Ce pouvoir sur l'envie et le désir de l'homme que ma bouche peut avoir. Une véritable excitation et satisfaction. Certains penseront peut-être que je n'ai pas dépassé le stade oral.

3) J'ai pendant des années été complexée de me mettre en porte-jarretelles, en guêpière, porter des talons hauts, à cause de mes formes. Et puis une rencontre il y a deux ans et je peux me préparer pendant des heures, mettre des bas, me maquiller en forçant un peu plus. Me vêtir outrageusement pour attendre ou aller rejoindre un amant. Je peux avouer aujourd'hui être totalement bien dans mes bas et me sentir aussi sexy et voire plus sexy encore que certaines images de magazine.

4) Lorsque j'ai commencé à écrire ce journal il y a presqu'un an, je n'aurai jamais imaginé qu'il prendrait cette tournure. Tout est venu naturellement, au fur et à mesure de certaines prises de conscience. Et je m'étais promis de ne jamais rencontré certains de mes lecteurs ou lectrices. Mais cela s'est fait. Certains font partie de ce côté du miroir réel. Passerelle entre le virtuel et le réel. Certain(e)s ont rencontré Beaver, en vrai, et restent des personnes que je respecte et pour qui j'ai énormément d'affection. Je dois avouer que j'en suis très heureuse à ce jour, sans que cela ne vienne changer ma façon d'écrire.
 
5) J'ai un dessin de Beaver depuis 7 ans maintenant qui attend à être apposé sur ma peau. Pour ceux qui ne le savent pas, Beaver signifie castor en anglais, mais pas en argot américain. Je n'en dirai pas plus, ceux qui veulent savoir iront chercher. Tout ce que je peux vous dire c'est que ce surnom me vient d'un de mes amants qui était américain. Et bien j'ai compris seulement depuis deux jours pourquoi je ne l'ai pas encore fait tatoué. Il sera apposé sur ma peau à un endroit très peu visible le jour où Beaver se retirera. Car je pense que cela arrivera un jour. Je garderai ainsi une trace de cette période faste, heureuse, et hautes en ... Couleur!

6) J'aime, non je raffole, de la masturbation. J'ose! Je suis une fanatique de la caresse intime et je dois dire que ce que j'aime par dessus tout c'est le phone sexe. Entendre un homme fou de désir, d'envie au bout du fil et me caresser pour lui, entendre ses mots, seulement pour moi et uniquement pour moi, pour grimper un peu plus vers le sommet de la jouissance. Certains d'entre vous le savent, je peux être très expressive. Mais mon meilleur souvenir de phone sexe, il date d'il y a peu de jour, trois exactement, lorsque mon Diable m'a demandé de l'appeler et que malgré qu'il est décroché nous n'avons pas échangé un seul mot. Je n'entendais même pas sa respiration, aucune indication sur son désir, son envie, juste sa présence, terrible et prégnante, qui a pénétrée chaque pore de ma peau avant de jouir outrageusement et qu'une fois abasourdie il raccroche sans un mot. Pur moment d'extase.

7) J'aime... J'aime à outrance... J'aime à souffrir... J'aime à me faire mal. Chaque homme, chaque femme, que je rencontre, virtuellement ou réellement, et avec qui je partage un moment, un instant, un dialogue, je les aime sincèrement. Souvent d'une façon différente pour chacune d'entre elles, mais même si cela peut surprendre ou choquer, je suis à chaque fois sincère et moi. Que ce soit recevoir un inconnu avec qui je parle sur MSN depuis 72 heures chez moi, que ce soit un inconnu que je vais retrouver sur un coup de tête dans un hotel, ou une inconnue avec qui je partage un café, chacune de ces personnes me voit moi. Je suis addict aux relations humaines et à l'affectivité. Je ne sais pas baiser pour baiser. Il faut un échange, une connivence. Alors je peux péter ma moralité en deux deux, ou en six mois, mais le résultat sera toujours le même : un moment unique.

Voilà cher Philo, j'ai tenté de remplir ma mission...

Maintenant je vais tagger sept victimes que j'apprécie beaucoup et peut être plus encore aller savoir, juste pour les taquiner et faire ma curieuse :
Mon Don Juan ce cher Raph, trop hâte de savoir quelques petits secrets croustillants...
Ma belle et sublime Calia... Qui j'espère ne m'en voudra pas trop... Croisons les doigts...
Ma cops forcément, qui déteste les tags, mais qui je pense pourrait trouver rigolo celui-ci (et puis pense à notre dernière discussion... sourire)
Envie Soudaine, dont j'ai découvert l'univers il y a peu de temps... et chez qui j'aime bien aller me balader.
Michelle, obligée, impossible de ne pas la tagger surtout sur un tel sujet!
Pia, parce qu'elle est fraîche, drôle, triste, belle, unique à mes yeux...
Et..... j'avais pensé à John, mais... il a été taggé il n'y a pas longtemps et je sais qu'il n'est pas un fervent adorateur de ce genre de chose, et puis il y en a bien un ou une qui va le faire (hihi) alors ma septième victime... Ophélie, qui a une écriture magnifique et qui me ravit les sens.
Bien sur aucune de ces victimes n'en est réellement une, je veux dire par là, que je ne tiendrai rigueur à aucun qui refuserait de se prendre à ce jeu... Je le comprendrai... Mais s'il vous plaît... Pour ma curiosité... Please...

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 16:00

J'étais en train de me maquiller face au miroir de la salle de bains. Il venait de prendre sa douche et m'avait cédé gentiment sa place. Je l'entendais s'habiller, pendant que je dessinais mes yeux au crayon noir... J'étais à moitié habillée... Ma jupe recouvrait mes cuisses et mes genoux gainés de nylon noir, et pour l'accompagner, juste un soutien gorge noir et mat... 
Le geste était simple et adroit... Je déposai mon crayon et attrapai mon mascara. Et pendant que je peignais mes cils, les images de cette nuit torride entre nous me revenaient à l'esprit. Je revoyais ces mains sur moi... Sa bouche dévorant la mienne, dévorant mon intimité pour m'entraîner sur les vagues de la jouissance. Je me souris au miroir.
Et vint le moment délicat du rouge à lèvres... Le rouge carmin, faisant ressortir ma bouche qu'il trouve si sensuelle et gourmande. En repensant à ces mots, je souris et sursautai lorsque je l'aperçus derrière moi. Il s'appuya contre le mur et je vis son reflet dans la glace... Nos regards se croisèrent, et nos sourires en dirent longs sur notre connivence. J'appliquai doucement le crayon sur mes lèvres, faisant un contour net et ressortant ainsi le dessin de ma bouche. Puis tout en sentant son regard sur moi, je passai le pinceau sur le rouge et l'appliquai doucement. Au fur et à mesure que ma bouche devint rouge, je le vis se rapprocher derrière moi.
Sa bouche se posa sur mon cou; ses mains remontèrent sous ma jupe le long de mes cuisses. Je sentis mes seins se dresser aussitôt sous le tissu léger de mon soutien gorge. Mes fesses se plaquèrent contre lui, et je ressentis ce désir à travers son pantalon. Je m'abandonnais à ses caresses félines sur ma peau, et à ses doigts écartant le fin tissu de mon shorty pour venir chercher l'humidité de mon antre. Mes mains étaient maintenant appuyées sur le rebord du lavabo, mes reins creusés, mon souffle court sous ses doigts qui me pénètraient lentement mais profondément. Je me sentis fondre littéralement contre lui.
Et puis il s'écarta... puis remonta ma jupe sur mes reins... Il se colla contre moi, une de ses mains sortant un de mes seins de son écrin de dentelle... Et nos regards se croisèrent dans le miroir. Il me sourit presque pudique, et je me cambrai doucement pour sentir son sexe entrer lentement en moi... Je gémis de plaisir en sentant son sexe s'enfoncer jusqu'à ce qu'il ne puisse plus. Nous sommes restés un long moment ainsi, à se regarder dans le miroir, lui au fond de moi, puis l'envie gagna nos corps et il se mit à glisser en moi lentement, puis plus rapidement...
Je me cambrai, gémissais, ainsi, debout, à moitié vêtue... Il sortit mes seins et les engloba de ses mains fortes et douces. Et au fur et à mesure que ses mains se resserraient, ses accoups se faisaient plus brusques, plus forts, plus rapides. Mes fesses cognaient contre son ventre, mes mains se crispaient sur le rebord du lavabo. Sa bouche me mordillait, m'embrassait, me mordait le cou, la nuque...
Je me sentais perdre pied. Je sentais mon désir monter à son paroxysme... Lorsqu'il me chuchota entre deux gémissements : " Regarde-toi... Regarde-toi... Regarde comme tu es magnifique..." J'ouvris les yeux... Et au moment où sa voix prononça " Regarde-toi jouir..." et que nos yeux s'accrochèrent, un terrible déferlement s'abattît sur moi, dans mon ventre, et je me mis à jouir comme jamais... Je me redressai pour poser ma tête sur son épaule, prise de convulsion. Sa main enveloppa mon cou, le serra tout en m'attirant vers sa bouche... Et me mordant la lèvre, continua de buter violemment en moi totalement désarticulée contre lui, et au moment où sa morsure fut presque douloureuse, je le sentis exploser en moi alors que j'atteignais pour la seconde fois la jouissance contre lui.
Nous sommes restés un moment à reprendre nos esprits en scellant nos lèvres avec délectation. Puis refaisant face au miroir, nous avons éclaté de rire... Mon rouge à lèvres avait glissé sur ses lèvres, son menton, sa joue, tandis que mon mascara laissait des traces sur mes joues...
Je n'avais plus qu'à me démaquiller... Et recommencer!


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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 21:15

La porte s'ouvre avec douceur. Elle a pris la précaution d'attendre que la minuterie du couloir s'éteigne, et par l'embrasure filtre un noir à peine moins noir que celui de la chambre. Elle entre silencieusement, referme aussitôt et reste immobile près du mur. J'ai entr'aperçu une vague forme mais je n'ai de sa présence à quelques mètres de moi que l'indice de sa respiration. Elle doit se demander si la chambre est vide ou non.

J'attends un peu. Quelques dizaines de secondes, une minute. Puis d'une voix que j'espère la plus posée possible:

"Assieds-toi. Il y a un fauteuil à un mètre à ta gauche."

Elle tâtonne et le trouve. J'entends son poids sur le siège. Je félicite intérieurement les tentures de velours de l'hôtel pour leur parfaite opacité. Mes yeux ont eu une bonne vingtaine de minutes pour s'habituer à l'obscurité, et malgré cela je ne vois même pas ma main posée sur l'accoudoir de mon fauteuil.

"Bonsoir."

"Bonsoir."

Sa voix ne tremble pas. Plus douce qu'au téléphone, un peu plus grave aussi.

"Je t'attendais."

Je laisse une longue pause. Je tends l'oreille pour entendre sa respiration, mais je n'entends que le sang qui bourdonne dans mes oreilles. J'ai la gorge sèche et l'estomac qui papillonne. Elle joue le jeu et garde le silence. Le bras de fer a débuté.

"J'aime bien ce noir. J'aime bien l'incertitude absolue qu'il nous donne. J'aime bien le fait que j'ignorerai toujours le dessin de ton visage, la forme de tes yeux, la couleur de tes cheveux ou la couleur de ta peau, et que toi aussi tu ignoreras l'apparence de mon corps. Tu ne sais pas comment je suis habillé, ni même si je suis habillé. Peut-être suis-je nu, durci par l'attente, avec le pouce et l'index qui montent et descendent doucement le long de mon érection et font perler de mon sexe les gouttes claires de mon excitation."

Un instant de pause.

"Peut-être même que je ne suis pas seul dans la chambre. Peut-être qu'au moment où ma bouche commencera à t'explorer, tu sentiras tout à coup deux mains te caresser les seins et une autre bouche se plaquer sur la tienne. Peut-être qu'au moment où ma queue s'enfoncera lentement en toi, une autre queue tendue se glissera entre tes lèvres et commencera un autre va et vient dans ta bouche. Ou, peut-être, est-ce une paire de seins gonflés qui s'écrasera sur ton visage ou une langue pointue qui parcourra les bords de ton sexe dilaté autour du mien. Tu as pensé à çà?"

"Oui..." murmure-t-elle.

"Et tu es là quand même?"

"Oui."

Ma queue en frémit. Je laisse le sujet en suspens...

 

La suite au prochain numéro... si vous aimez cet exercice de style... sourire... 

 

 

 

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 18:48

J'avais reçu son sms comme un ordre. "Sois prête ce soir! Je te veux habiller de noir, de dentelle et hautement chaussée. Je passe te chercher à 21 heures." Je l'avais reçu à 19 heures, et mon sang n'avait fait qu'un tour. Je devais m'apprêter au mieux. Mais que me réservait-il ce soir? Toutes nos retrouvailles, tous nos rendez-vous étaient emprunts de luxure et de surprise. Après quelques instants perdue dans mes pensées et mes interrogations, je me suis hâtée à me préparer. C'est avec attention et minutie que je vous suis préparée, apprêtée et déjà il est en bas de l'immeuble.
Mon ascenseur étant en panne, je descends lentement les escaliers marbrés, évitant la chute que mes talons vertigineux et ma robe traînant par terre pourraient me faire faire. Ce n'est que lorsque je passe le portillon de ma résidence, que je croise ses yeux que je sais. La foudre traversant son regard, la pointe droite de ses babines qui se lève et je sais que mon choix a été le bon. Cette robe en dentelle noire vaporeuse et traînant par terre malgré mes talons vertigineux; ce décolleté savamment lacé; ces épaules dénudées; ce serre taille large et pourpre; ma bouche écarlate en contraste de mes cheveux et mes yeux noircis. Je sais que je lui plais et déjà je sens la chaleur m'envahir et consumer mes reins.
Il m'embrasse délicatement la joue dans un souffle; il transpire le désir, le musc de son parfum m'enivre dans une effluve... Il m'ouvre la portière de sa voiture dans laquelle je prends place. Il s'installe en silence à côté de moi, immobile et silencieux, avant de se pencher en avant et ouvrir la boite à gants, effleurant mes genoux couverts. Un frisson me parcourt. Il en sort un foulard de soie noir, enroule chaque extrémité autour de ses mains, et sans un mot, sans un regard vers lui, je me penche, inclinant ma tête vers son torse. Il s'approche, afin que mon front se pose sur son torse et noue le foulard autour de mes yeux. Obscure sensation, plongée dans le noir, je sens sa bouche frôler mon oreille, l'effleurer du bout de sa langue et déjà mes seins se dressent violemment. Réflexe décadent... "Attache-toi..." Le mot me fait tressaillir, et je suis déjà à tâtons, cherchant la ceinture de sécurité et la boucle. Le cliquetis de nos ceintures me fait frémir. Je me sens totalement à fleur de peau et je ne sais ce qui m'attend. Je me laisse conduire.
Il roule en silence... J'entends sa respiration, sa façon de tirer négligemment sur sa cigarette, son sourire lorsque je devine qu'il me regarde. Moi tête légèrement inclinée. Je ne sais pourquoi, mais bien que le foulard occulte ma vue, je ferme les yeux. Comme si je voulais m'imprégner de chaque bruit, de chaque vibration de l'auto, de chaque virage. Le parcours me semble durer une éternité. Et je sens le ralentissement, la manoeuvre, le frein à main serré, le contact coupé. Ma respiration se fait plus bruyante instinctivement. Je sursaute lorsque sa paume effleure ma joue, et son rire étouffé déclenche une onde électrique le long de ma colonne vertébrale.
Il m'aide à descendre, me fait prendre son bras. Je sens la brise sur mes joues, une odeur d'herbe fraîchement coupée me titille les narines; un mélange de fruits rouges et de fleurs empli mes poumons. Le chemin qu'il me fait prendre est chaotique, et je sens que je manque de stabilité sur les pavés que je devine sous mes semelles trop fines et mes talons trop pointus. Je l'entends se gausser de ma gaucherie et de mon hésitation à avancer. Mais il me soutient fermement. Puis s'arrête; me lâche pour ouvrir une porte qui grince, et une fraîcheur presque humide envahit mon visage. J'imagine une vieille demeure de tuffeau comme on en trouve dans les environs de ma ville, pas ouverte depuis longtemps, qui sent le renfermé. J'imagine ces grandes pièces uniques qui les caractérisent avec cette cheminée centrale immense qui en fait le foyer de chaleur de toute la maison.
Il m'attire par la main et nous entrons. Mes yeux sont grands ouverts sous le foulard cette fois, je cherche le moindre indice, la moindre lueur mais rien n'y parait. Ma vue est totalement opaque. Sa main chaude enveloppe la mienne et il me fait avancer. Mes talons résonnent sur le sol, qui ne me semble pas être du carrelage, non plutôt de la tommette, le bruit est trop sourd pour que ce soit du carrelage. Il me fait me mettre face à lui au bout de quelques pas. "Je reviens." Et je l'entends retourner à la porte, et le cliquetis me dit qu'elle est maintenant fermée. Mais je n'entends rien! Je ferme les yeux, tend l'oreille au maximum. Je n'entends rien, pas même un souffle. Et un vent de panique me gagne. Il m'a laissée seule ici! Et malgré tout je n'ôte pas ce voile opaque de mes yeux. J'ai mes sens aiguisés, mes sensations décuplées, ma peau frissonne et... Un cri sourd s'échappe de ma bouche lorsque je sens des mains se poser sur mes épaules. Je ne l'ai pas senti s'approcher. Je ne l'ai pas entendu; c'est totalement impossible. Mais ses mains fermes me font plier et reculer jusqu'à ce que mes cuisses se trouvent en contact avec un rebord. Il me fait asseoir.
Je bascule lentement ma tête de droite à gauche. C'est confortable et presque moëlleux. Un fauteuil... Je pose instinctivement mes mains sur les accoudoirs, que je découvre en bois, larges, ronds et travaillés, sciselés. Un premier lien vient contraindre mon poignet droit à l'accoudoir. Je fronce les sourcils, mais aucun son ne s'échappe de ma bouche hormis un souffle. Mon poignet gauche connait bientot le même traitement. Une main vient écarter la mèche de cheveux qui barre mon visage. Sa main! Je la reconnaitrais entre toutes, et je ne sais pourquoi je suis rassurée par ce simple effleurement. Je le sens passer derrière moi, le musc ayant retrouvé le chemin de mes narines, mes sens ne me font plus défaut. Sa main prend possession de ma nuque, et je me laisse aller contre elle dans un soupir. Puis sa main découvre le chemin de ma gorge, ses doigts se serrant légèrement, m'emprisonnant. L'excitation monte délicatement, crescendo dans mes reins, mon bas- ventre. Lentement, tel un effleurement, sa main descend de ma gorge, puis glisse entre mes seins et les découvrent d'un geste empli de dextérité. Mes seins se dressent violemment sous cette libération. Il les caresse, les enveloppe, les serre, attrape mon téton entre ses doigts chauds au même moment où ses dents se plantent dans mon cou. Je lâche un râle d'extase, sentant son sourire sur ma peau sensible et électrique.

De son autre main, je le sens remonter imperceptiblement le tissu vaporeux de ma robe, découvrant ainsi mes jambes, mes cuisses nues. Mes désirs s'emballent accompagnés de mes envies. Le tissu rugueux de son jean se frotte contre mon bras plié. Sa main parcourt mon bras, ma main ligotée, déclenchant à chaque millimètre un hérissement sensuel. Ses doigts remontent le long de ma cuisse, plongeant à l'intérieur pour trouver impérieusement l'objet de toutes ses convoitises. Sans sous-vêtement, ses doigts effleurent sans entrave la source de tous mes plaisirs. Il me caresse, entrouvre mes lèvres en feu, et glisse entre avec une agilité déconcertante. Je bascule ma tête en arrière, totalement offerte et contrainte à ses caresses. Très vite je sens son souffle sur ma cuisse. Il est agenouillé ou assis... Je ne sais... Mais il a une vue imprenable sur mon envie, qui n'en finit pas de vibrer, d'implorer sa sentence, sa délivrance. Ses doigts écartent, massent, caressent, pénètrent inlassablement mon sexe totalement submergé de désir. J'ai une envie de lui déconcertante, mais je ne dis rien. Je reste aussi silencieuse que lui. Lorsque ses doigts s'enfouissent en moi, je gémis, me cambre, me mords la lèvre inférieure. Je me sens fondre sur lui, couler sur ses doigts, mais je n'ose pas bouger, et je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Comme si j'étais tétanisée... Par cette envie de sexe qu'il déclenche en moi. Par peur que tout ceci s'arrête.

Et puis l'onde de choc! Sa langue vient de trouver mon bouton, dressé, boursouflé. Il s'en délecte! Pendant que ses doigts experts font leur ballet indécent dans mon antre, s'enfoncent, se lovent, entrent sortent en une musique enivrante, sa langue sa bouche me dévorent. Mes lèvres sont happées, aspirées, sucées, et je me tors sur mon fauteuil, tire sur mes poignets contraints, gémis, me cambre à outrance, écartant mes cuisses. Une d'entre elles se retrouvent posée sur mon poignet, comme pour mieux m'ouvrir, m'offrir à lui. Je suffoque... Mes seins me font mal, j'aimerai retenir le flot, les vagues qui déferlent en moi... Mais je n'y arrive pas. Tous mes sens m'échappent, s'enflamment, me consument. Je ne pense plus, ne réfléchis plus. Je suis chatte sous sa langue, je suis chatte autour de ses doigts et je perds pieds...

Jusqu'à ce qu'il se recule, et que çà me fasse presque grogner. Il sourit lorsque je l'entends me mumurrer que je suis décidément insatiable. Et ses doigts écartent l'entrée de mon antre, ses quelques coups de langue presque pénétrant me font ronronner. Jusqu'à ce que je me bloque à cette sensation nouvelle... Une large sphère pénètre mon antre et ... est aspirée. Le bout de sa langue titille toujours mon clito totalement dressé et assoiffé de caresses. Son doigts pousse lentement la sphère au fond de mon antre... Pour qu'une deuxième se présente... Et qu'il lui fasse subir le même supplice. Sa langue devient alors agile et démoniaque et à chaque tressaillement, chaque frisson, je sens les sphères, les deux boules vibrer, cogner contre les parois de mon sexe. Ces vibrations m'enivrent, me font gémir au possible. Je me tortille, ronronne, gémis, serre mes poings, me mords les lèvres. Mon sexe est prêt à exploser sous le supplice.

Mais je le sens déjà tirer lentement, trop lentement sur la petite ficelle... L'entrée de mon antre s'entrouvre sous la circonférence apparente de cette boule complice à son désir. Je me sens m'ouvrir doucement, tout doucement, millimètre par millimètre, contrainte à l'immobilisme. Et au moment où je pense être libérée de la première, où mon corps se tend au maximum, d'un geste puissant il la repousse presque violemment au fond de moi. Je hurle de désir, soumise à une onde de choc démentielle que les vibrations de leur heurt au creux de moi provoquent sur mon corps. Ses doigts envahissent mon con frénétiquement, indécemment, me faisant m'ouvrir, les cuisses, les chairs, l'âme!

Puis stoppe brusquement, retire ses doigts minutieusement de mon antre inondé, pour les poser sur mes lèvres, que ma langue vient chercher. Me délecter de moi sur ses agilités, un délice dont j'aime me repaître indéfiniment. Je le sens jouir de ce spectacle décadent que je lui offre, spectacle que je lui offre à chaque union, à chaque voyage. Et puis il se rejoue de moi... Retirant sur la ficelle de ces perles d'amour en moi. Chaque millimètre parcouru me fait monter un peu plus... Jusqu'à l'orée de ma chatte, ne tenant plus, je me contracte involontairement et jouis violemment éjectant la première visiteuse. Mon hurlement de jouissance résonne sur la pierre, dans la pièce. Mes tempes carillonnent, j'ai l'impression que le temps est suspendu! Les vagues envahissent mon antre et je me déverse indécemment sous ses yeux. J'aimerai me retenir mais mon corps n'est déjà plus à moi, mon corps se dérobe à mon contrôle. Je suis cabrée autant que me le permettent mes liens... Tous mes muscles sont tendus, tendus à m'en faire mal! Je réattéris doucement, essaie de me calmer de rependre mes esprits, mon souffle.
Mais sa bouche attaque mon clito et déjà je redécolle hurlante, suppliante, resserrant mes cuisses autour de sa tête, me dandinant, basculant d'un côté sur l'autre, tirant sur les accoudoirs, étranglant mes poignets. Sa bouche, ses aspirations, ses morsures se font dévorantes et carnassières. Les larmes me montent aux yeux, chaque pore de ma peau perle, chaque battement cardiaque déclenche une saccade électrique dans mon échine, ma tête au bord de l'implosion, mes cris se font supplique, mes gémissements se font sanglots...
Je ne respire plus, je suis asphyxiée!!!!!!!!!!!!!!
Jusqu'au hurlement ultime de libération, où mon corps exulte! La deuxième boule est expulsée violemment de ma chatte qui explose littéralement. Jaillissement incontrôlable de larmes, de lave... Mon cri, mon hurlement se suspend dans la pièce, l'emplissant, résonnant... Mon corps convulse... Ma gorge me brûle, mon corps a mal, mal de jouissance, mal de mon mâle! Tout tourne, tout se mélange, je suis déconnectée de la réalité. Mes sanglots se calment peu à peu. Et je prends conscience que sa joue est posée sur ma cuisse... Je redescends... Je suis à nouveau poupée de chiffon dans ce fauteuil...

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 12:02

Samedi soir ou plutôt dimanche matin a été une soirée de pure folie... Un fantasme réalisé? Oui certainement, même si rien de préméditer! En effet, si une heure avant on m'avait dit comment allait s'achever cette soirée j'aurai bien rigolé!!! Nous avons mangé, enfin eux, car moi un peu agacée de ce retour à pieds! Mais bon... Et voilà que nous commençons à parler cul, qui aura été un de nos sujets préférés durant la soirée... Il faut être honnête!
Les garçons commencent à parler de libertinage, et G me lance qu'il ne me croit pas "Coquine". Ah oui? Alors je ne sais pas pourquoi, je me lève, ouvre mon placard... Et lui tends une boite... Ma boite à jouets... Et je suis allée me rasseoir en face de lui. Il l'ouvre... Et là... Vous avez déjà vu ces yeux d'enfant devant une boutique de jouets en période de Noël? Pareil... Il sort un à un mes jouets, et les observe, les montre à ses potes... Il est tout étonné de voir qu'une femme puisse posséder ce genre d'objets... Mais il n'y a rien de mal à avoir deux trois trucs à partager à deux? Si? Là où j'ai rigolé c'est lorsqu'il a sorti mon oeuf vibrant à télécommande! Il me l'a montré, plein d'interrogations dans les yeux! Vous auriez vu son sourire lorsque je lui ai dit ce que c'était et ce à quoi servait la télécommande! Mais d'où venaient-ils tous les trois?
Le coup de grâce a été porté lorsqu'ils ont commencé à parler de films de cul, et que de ma voix détachée je leur ai dit que j'en avais. Provoc? Non tout simplement marre que les hommes qualifient les filles de pute de façon péjorative et de voir leur tête quand ils apprécient une ou deux femmes, totalement bien dans leur basques, avec ce genre de liberté d'expression... Ils me sourient en me disant que je ne suis pas assez culottée pour le mettre. Ben loupé!! Rire!! Un film de cul sans être excitée peut se regarder. Juste une question de volonté... Ils commençaient à se demander si c'était du lard ou du cochon. Et moi, ma petite tête jubilait! Toute la soirée, ils ont fait les chauds, les mecs super ouverts, ayant tout vu tout fait, et une fille leur montre sans honte sa liberté d'être et ils sont tout chamboulés! Quel pied!! Là je me retrouve Beaver, joueuse et manipulatrice à volonté. Je savoure ces moments où ces hommes sont surpris, déstabilisés, se demandant ce qu'effectivement je vais faire ou pas. Si je ne fais rien, je jubile; et si je fais quelques choses je jubiles aussi... Sourire! Voilà tout le but de ce genre de soirée!! Retors? Non absolument pas! Juste joueuse, avec mes règles et mes envies. Et franchement, quel pied de les surprendre, ces machos de boites de nuit, qui pourtant ont été charmants avec moi toute la soirée... Je les observais, à la fois gênés et excités! Quel plaisir de les torturer ainsi!!!!
Je me suis levée un instant, mettre les volets en espagnolettes. Me retournant O était derrière moi pour m'attirer vers le lit. Je me suis laissée faire. Le laissant ôter mon soutien-gorge, le laissant passer ses mains sur mes seins, bientôt remplacées par sa bouche et sa langue. Ses doigts se sont très vite retrouvés sur mon clito. La situation m'excitait terriblement mais je savais qu'aucun d'entre eux ne me baiserait ce soir. Il y a des moments comme çà. Je n'avais aucune envie de baise, juste une sensualité à fleur de peau, une envie de caresses. Et je savais vu la soirée que nous avions passée qu'aucun d'entre eux n'irait au delà de mes envies. Aucun ne me forcerait à faire quelque chose que je ne souhaitais pas. Ils étaient trop surpris de cette liberté me caractérisant. Alors je me laissais emporter sur cette vague de sensualité sous ses caresses. Et puis G est venu s'allonger à côté de moi, sa bouche trouvant alors mon autre sein, et sa main venant remplacer celle de O sur mon sexe brûlant et chaud. Je fermais les yeux, savourant chacune de leurs caresses, mes mains glissant vers leur sexe déjà dur. Je me laissai aller à gémir, à sentir leur envie de moi. Ils étaient tendres et sensuels, m'observant, pas pressés ou bestial!
Ils se mirent alors à genoux de chaque côté de mon visage, pendant que leurs mains continuaient de me caresser, de me découvrir. Ma bouche s'approcha de leurs sexes tendus, et lentement je me mis à les sucer l'un puis l'autre. Triangulaire parfaite... Le temps paraissait suspendu... Nos gémissements, nos sourires complices... Jusqu'à ce que je lâche un râle beaucoup plus fort. Une langue douce et agile était en train de me lécher avec délectation. S!!!! L'extase.... de soupirs et de gémissements...
Nos bouches qui se mélangent, leurs sexes qui découvrent ma bouche, leurs doigts qui découvrent mon antre, les sentir excités. Nos yeux qui se mélangent en nous souriant, tels des complices. O s'est assez vite retiré de notre connivence. Restant à nous regarder, à nous échanger avec S et G, à nous caresser, à monter doucement jusqu'à ce que nous explosions tous les trois en même temps. Et que nous retombions tous lentement, en récupérant notre respiration. J'ai ri! Je n'ai pas pu m'empêcher de rire! Rire nerveux, rire de jouissance!
Ce moment aura duré quelques heures... Mais aucun d'eux ne m'a possédée, juste des échanges de caresses nous menant chacun jusqu'à la jouissance. Être offerte et désirée par ces trois hommes a été un moment de pur délice indécent. Je n'aurai jamais pensé que cette soirée se termine ainsi. Mais en effet, elle promettait bien des surprises, et la réalisation d'un fantasme peu souvent avoué!

Alors sex addict? Je ne pense pas! J'aime le sexe pour le sexe! Je l'assume! Je sais m'en passer des semaines durant, mais c'est vrai qu'en ce moment ma vie érotique est plutôt rocambolesque... Mais je ne regrette pas, je suis ainsi! Je savoure la vie, et tout ce qu'elle peut m'apporter. Je n'ai pas de problème de conscience, je suis honnête avec les gens que je rencontre, et je ne me mets pas en danger. Un pote, à qui je raconte tout, me disait hier que j'étais sex addict! Et que j'allais me lasser! Non je ne pense pas. J'ai vécu des périodes de jachère, dix huit mois sans sexe, il y a quelques années de çà. Je n'en suis pas morte! Mais je ne rattrape pas le temps perdu! Non je profite de chaque moment de la vie, je m'assume et le reste? Je m'en fous. L'avis des gens, les regards, rien ne me fera regretter mes choix! Nous sommes entre adultes consentants non? Oui? Donc tout va bien!


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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 14:09

La pénombre, les voix basses, les murmures, tout était enclin à éveiller nos sens. J a commencé à plonger son doigt dans le champagne et a humidifié ses lèvres avec, très sensuellement. Je la regardais faire et je la trouvais particulièrement sexy et attirante. Elle me demanda alors si je voulais lécher son doigt. Je lui ai demandé si elle en était vraiment sûre; ce à quoi elle m'a chuchoté un oui. Alors j'ai posé ma langue sur son index que j'ai léché doucement, léchant le champagne sur sa peau douce. Ma langue s'est entourée autour avant de le faire glisser sur ma langue et de sucer son doigt, emprisonné entre mes lèvres. Je la regardait tout en suçant ce doigt timide, et en sentant le regard de Y sur nous... Elle se cambrait, fermait légèrement les yeux sous la caresse de ma langue. Sa respiration s'accélérait... Elle se tortillait sous mes caresses... Un délice... Nous nous sommes souris et j'ai retiré ma bouche pendant qu'elle me susurrait un merci à l'oreille. Y était muet mais à sa respiration je savais que çà l'excitait terriblement. Puis nous avons continué de discuter de nos envies, mais pas longtemps car J me redemanda rapidement quelque chose... Elle me demanda si elle pouvait, cette fois-ci, elle, m'embrasser... Alors je l'ai laissée s'approcher de moi... Elle a posé ses lèvres sur les miennes, timide dans un premier temps... Puis les a effleurées, léchées, mordillées, avant de plonger doucement sa langue dans ma bouche. Nous nous sommes embrassées longuement ainsi, jouant avec nos langues, nos souffles... Jusqu'à ce que je prenne sa langue entre mes lèvres pour l'aspirer, la sucer et qu'elle se mette à gémir. Je me retenais de ne pas prendre ses seins que je devinais petits et fermes dans mes mains... Je voulais la laisser venir... Mais la tentation était trop forte... Une de mes mains a glissé sur le tissu léger de sa robe et ma paume est venue effleurer son téton tout dur... Elle laissa échapper un râle de sa bouche sur la mienne... Elle était magnifique...

Y, excité comme un fou, s'est levé et est venu s'agenouiller entre nous. Aussitôt J et moi sommes venues l'embrasser, nos trois langues se mêlant pendant que chacune de ses mains viriles remonter le long de nos jambes pour venir vers nos sexes humides et excités... Il retira sa bouche de celle de J lorsqu'il découvrit qu'aucun tissu ne venait gêner l'approche de ses doigts de mon intimité... Il m'a souri en me chuchotant que j'étais une formidable garce!
Ensuite tout s'est enchaîné, moi assise sur le lit, pendant que j'embrassais Y et J par alternance, que mes mains glissaient sous la robe de J, maintenant agenouillée elle aussi à côté de Y, pour venir chercher ses seins, les caresser les serrer entre mes doigts, et que Y enfonçait déjà ses doigts en moi. J'ai retiré la robe de J, après qu'Y ai retiré la mienne... Ma main a dégagé le sein du soutien gorge minimaliste de J. Elle avait de petits seins, fermes, dont les tétons étaient tendus au maximum... Je l'ai embrassée en lui demandant si elle voulait que je descende ma bouche... Elle a été hésitante mais m'a dit oui... J'ai approché le bout de ma langue, qui s'enroula autour de son téton... Elle gémit sous ma caresse... Y vint s'affairer sur son autre sein... Nous avions nos deux bouches nos deux langues sur ses seins merveilleux et délicieux... Yse faisait dévorant et gourmand, alors que je me faisais douce et sensuelle, l'aspirant doucement, la léchant lentement, pendant que ma main descendit sur ses reins, et glissa sur ses fesses, fermes et rebondies. Mes doigts caressaient ses fesses, écartèrent doucement la ficelle de son string pour glisser entre ses fesses et venir retrouver les doigts de Y sur son sexe humide. Nos doigts se caressaient tout en la caressant... Elle nous tenait chacun par les cheveux, se cambrant sous nos doigts, la caressant et commençant à la fouiller... Je sentais sa moiteur sur mes doigts, et cela m'excitait terriblement. J'ai enfoncé mon majeur en elle... lentement... Cela m'excitait comme une folle, en plus des doigts de Y en moi,  de la sentir se tortiller sur mes doigts, sous ma langue... Nous l'avons faite jouir comme çà une première fois sous nos doigts et nos langues.
Elle se rassit à côté de moi sur le lit et vint m'embrasser fougueusement. Elle avait ce goût d'érotisme, qui se ressentait dans toute la chambre. Y s'est redressé, se mettant debout face à nous. Nos mains entreprirent de le libérer de son jean et de son boxer. Son sexe libéré et tendu se présenta à nous. La langue de J et la mienne commencèrent alors leur ballet autour du sexe gonflé de Y, qui gémissait de plaisir, nous caressant les cheveux. Nous nous partagions cet objet de luxure, le faisant passer d'une bouche à l'autre avec délice pendant que mes doigts venaient retrouver l'antre humide de J. Y glissa son sexe profondément dans ma bouche, pendant que la langue de J s'occupait un peu plus bas. Puis nous échangions. Y gémissait de plus en plus fort, les yeux emplis d'envie et de désir, totalement soumis à nos bouches, nos langues.
Et puis, il nous repoussa et vint pénétrer presque violemment J, allongée sur le dos. Ma bouche vint happer la sienne, puis descendit sur ses seins, rendus extrêmement sensibles. Je n'arrivais plus à retirer ma bouche de ses deux tétons délicieux, pendant que ma main glissait sur son ventre légèrement rebondi et vint effleuré le sexe de Y en train de la posséder. Mes doigts se mirent à caresser, effleurer son bouton tout dur, pendant qu'Y allait et venait de plus en plus vite totalement grisé par la vision de mes doigts sur la base de son sexe, et ma bouche sur les seins de J. Elle suffoquait, suppliait, et cela nous rendait d'autant plus fous. Elle fut prise alors d'un spasme violent et jouit violemment sur le sexe de Y et sur mes doigts, qu'Y vint lécher avec délice.
Nous étions essoufflés mais si bien, Y et moi observant J reprendre ses esprits, Y ayant remis ses doigts doucement en moi et faisant des va et vient très lents, me faisant redevenir électrique. J murmura alors à Y qu'elle voulait qu'il me prenne, qu'il me baise, qu'il me possède et elle est venue m'embrasser à pleine bouche pendant qu'Y me fit me relever. Debout derrière moi, mes mains posées sur le bureau de cette chambre il vint m'éperonner presque violemment, me faisant gémir de plaisir. Je me cambrai de plaisir, me mordant les lèvres pour ne pas crier, pendant que ses mains vinrent emprisonner violemment mes seins, me chuchotant des mots totalement obscènes à l'oreille. Je commençais à monter sur les vagues de l'extase. Jusqu'à ce que J vienne s'agenouiller devant moi, et se mit à lécher mon clito alors qu'Y allait et venait encore plus impérieusement en moi. Sa langue son sexe en moi eurent raison de moi, et je me mis à jouir bruyamment dans cette chambre. Je n'avais pas ressenti une jouissance aussi violente depuis des siècles!
Nous nous sommes écroulées sur le lit avec J, totalement grisées par ce moment de jouissance! Mais Y ne voulait pas s'arrêter là! Il s'agenouilla au dessus de nos bouches et s'est mis à s'exciter comme un fou. Malgré notre essoufflement dû à notre jouissance, nos bouches se sont offertes gourmandes et très vite Y jouit violemment sur nous... Totalement grisés! Il a joui longuement dans un râle rauque et mâle. Nos trois bouches sont venus se resceller longuement après ce moment de pure indécence, tous trois essoufflés et un sourire aux lèvres.
Nous avons repris nos esprits lentement, nos corps emmêlés sur ce lit. Avant de reprendre un verre de champagne...
Ce fut notre première pause... Il y en eut bien d'autres par la suite... Mais cela fait partie de mon jardin secret... Je vous ferai un épilogue dans quelques temps... Promis!
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