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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 18:05
Mon Diable s'est connecté vendredi soir; cela faisait plus d'une semaine que nous ne nous étions pas parlé. Il me demande comment je vais. Et comme à son habitude, il sait poser très finement ses questions qui font que je ne peux rien lui cacher. C'est ainsi que très vite je lui avoue l'épisode de ma matinée. Cet homme virtuel qui m'ensorcelle, et avec qui j'échange des mails au fur et à mesure de ma journée. Ils sont soft, charmants, sensuels... Douce connivence! Mon Diable me pose des questions sur cette rencontre. Je lui avoue qu'elle remonte à avant la nôtre.. Mais que ce matin elle a pris une tournure que je n'aurai jamais imaginée, rêvée, songée...
Ce matin, cet homme sensuel a fait tomber toutes mes raisons, en m'envoyant des mails de plus en plus chauds, de plus en plus subjectifs, qui m'ont fait me déconnecter et... Fermer l'agence pour m'enfermer dans la réserve, l'appeler suite à sa demande, et entendre sa voix... Le guider vers sa jouissance sous mes mots, mes idées, mes envies, mes ordres... Explosion d'érotisme! Pour qu'il me demande de me laisser à mon tour et de jouir silencieusement dans cette réserve, humide, haletante sous l'impact de sa voix, de ses intonations, de ses ordres et directives. Je me suis laissée aller à la luxure dans mon agence en pleine matinée... Totalement irréelle et atemporelle séquence érotique!
Et là le Diable me répond simplement "Bien!" et coupe. Je suis abasourdie! C'est sec, brutal et ma tête s'enflamme... Il m'en veut! Je l'ai déçu? Je n'en sais rien... Trois milliards de sensations, d'émotions me submergent, en dînant, en papotant avec une pote sur msn, en prenant mon bain... Jusqu'à ce que ma sonnette retentisse. Il est 21h35! Je n'attends personne, lorsque je décroche l'interphone. "Ouvre moi" La voix est sèche, mais claire, je la reconnaîtrais entre toutes! Mon Diable! Mon sang ne fait qu'un tour! Excitation et angoisse mêlées.
Il entre sans un mot, passe devant moi, retire son blouson, et se tournant vers moi, sa main se plaque, empoigne ma gorge. Je sursaute. Il m'embrasse presque violemment, enfonçant sa langue dans ma bouche, serrant ma gorge. Il me plaque contre le mur du salon, et remonte ma courte robe noire, écarte le fin tissu de mon shorty et sans ménagement aucun enfonce ses doigts en moi. Je gémis sous l'intrusion de ses doigts. Sa bouche se colle à mon oreille. "çà t'a plu ce matin ce qu'il t'a fait faire?" Je lui réponds un timide oui, déclenchant un enfoncement profond de ses doigts dans mon antre. Je me cambre.
"Tu as aimé être salope en pleine matinée?"... Un nouveau oui s'échappa... Ses doigts allaient et venaient rapidement, profondément. Notre différence de taille importante me poussait à me mettre sur la pointe de pieds, à m'accrocher à ses épaules. J'haletais... "Dis moi ce que tu es!" Je n'ose lui répondre. Ses doigts poussèrent violemment. Sous mon cri, un "salope "s'échappa. "Bien!" J'entendis le bruit de sa ceinture, et empoignant mes fesses, vint me planter sur son sexe tendu. Je me sentais fondre sur lui. Il me baisait comme un fou! Violemment, bestialement, suspendue à son cou... La tête me tournait sous la fulgurance de son emprise, sous la force de son étreinte. Personne jusqu'alors ne m'avait prise ainsi, contre un mur, accrochée à un cou... Ses aller retour se faisaient de plus en plus profonds, sa bouche plaquée sur la mienne me procurait une sensation de suffocation. Je m'aperçus que je criai dans sa bouche et que la jouissance montait rapidement... Et c'est lorsque son doigt viola mon oeillet sous un coup de butoir ultime que je jouis bruyamment dans ses bras.
Il s'arrêta lentement... M'embrassa... Et me porta jusqu'à mon lit. J'avais la sensation d'être une poupée de chiffon. J'avais la tête qui carillonnait. Je pensais qu'il me déposerait délicatement sur le lit.
Or il me jeta!!! Me fit me retourner, lui présentant ainsi mes fesses, et mon sexe luisant de cette jouissance récente. Je me mis à ronronner, lorsque je sentis sa langue douce et chaude pénétrer mes chairs, laper, lécher, suçoter, râper... Je me tortillais, et émis un feulement lorsque sa langue suivit le sillage de mes fesses pour trouver mon oeillet. Sa langue se fit douce et curieuse. Je me cambrai sous ses doigts ré envahissant mon antre, trempée maintenant, et que sa langue pénétrait mon anus. Je ronronnais de bonheur... Je me sentais partir... Je me sentais chatte... Une seule envie... Continuer!! A quatre pattes sur mes draps rouges, il était derrière moi, impérieux et doux. Mais très vite la douceur laissa place à son instinct lorsque mes fesses commencèrent à aspirer sa langue. Je le sentis se redresser...
Et le morceau de cuir large entoura mon cou... Je sursautai! Sa ceinture qu'il serra doucement mais fermement au moment où son gland re-pénétra mon antre. Je gémissais, me tortillais... Totalement déconnectée! "Je vais te baiser... Tu veux?"... Oui comme une supplique. "Ah oui? et comment?" Je coulissais déjà sur sa queue, me tortillais dessus, totalement grisée par son sexe en moi. Mais il me rappela à l'ordre en tirant sur la ceinture et me répétant sèchement "Comment? Allez dis le moi!" Un très timide "comme une chienne" s'échappa de mes lèvres... "Mieux que çà!"
"Comme ta chienne!" Hurlai-je! C'est à ce moment là qu'il agrippa mes fesses et se mit à aller et venir comme un fou me faisant presque tituber. Je m'écroulai, la tête sur le lit, mais très vite il tira sur sa ceinture pour que je me redresse. J'attendais sa respiration! Je sentais son regard sur mon dos, mes reins, mes fesses, qu'une main vint claquer contre toute attente.
Il me baisait puissamment et mes mouvements de bassin s'accordaient aux siens. Son pouce se posa sur mon oeillet, et s'enfonça me faisant gémir, me cambrer comme jamais. Ses mots indécents, décadents, juste pour moi jaillissaient de sa bouche, sa voix me grisant... La sueur coulait sur mes tempes, mes cheveux se collaient à mon visage, je cherchais ma respiration... Et je jouis violemment lorsque ses doigts vinrent pincer mon clito. Je ne pus me retenir, et les soubresauts envahirent mes reins, mon bas-ventre, et je me sentis exploser sur lui, sur son membre, sur son bas-ventre.
Je voulais m'écrouler sur le lit, mais ses mains me maintenaient maintenant les épaules... "Non non ma belle! J'en ai pas fini avec toi!" Et sa langue lécha sensuellement ma joue trempée de sueur.
Je tentais un timide non... Lorsque son gland se présenta à mon oeillet. Et c'est le plus doucement du monde, que je sentis mes chairs s'ouvrir, et son gland puis son membre investir mes chairs les plus intimes. J'aurai voulu lui dire d'arrêter, le repousser, mais je ne gérai plus rien. Ma tête carillonnait, mes sens semblaient anesthésiés, juste du plaisir qui remontait. L'impression que mon bas-ventre, que mon sexe, que mes entrailles allaient exploser de plaisir... Et je me surpris à le supplier... Plus fort... Plus vite... Baise -moi!
J'attendis un Quoi souriant et vainqueur... Baise moi!!!!!!!!!!!!!!
C'est à cet instant qu'il accrocha mes hanches et qu'il se mit à aller et venir comme un Diable entre mes fesses, qui l'aspiraient voulant le retenir au plus profond de moi!!! Il me fit me redresser, cambrée, prenant possession de mes seins, les empoignant à en laisser la trace de ses doigts, pendant que je montais et descendais dans une course éperdue sur son membre envahissant. Ma tête chancellante, bouillonnante, sur son épaule, mes râles, mes soupirs, mes gémissements, mes cris envahissaient ma chambre qui sentait le sexe à l'état brut. Jusqu'à ce qu'il se mette à tenir un rythme frénétique qui me fit hurler... Son râle se mêlant cette fois-ci au mien....
Nous nous sommes écroulés, repus, épuisés, en sueur, haletants... Un léger sourire à son visage vint répondre à mes larmes et mes tremblements incontrôlés. Nous sommes restés de longues minutes ainsi afin de reprendre nos esprits...
Et deux clopes plus tard...... Nous recommencions!

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 19:19
Mets moi en cage! Mets moi en cage! Vite! Apprivoise moi! Dompte moi! Mets moi en cage! Comme ces lionnes! Comme ces tigresses! Je veux entendre tes mots secs sortir de ta bouche. Je veux entendre le fouet claquer sur le sol! Envie de tressaillement sur l'échine, mélange de peur et de rage! Peur de cette brutalité contrôlée! Rage de cette indépendance que je ne veux pas perdre!
Je ne serai jamais docile! Tu ne seras jamais vil!
Mélange subtil de nos chairs, de nos envies... Dompte moi! Enferme moi! Pour que je me sente libre de t'aimer, de te haïr, de te suivre, de t'obéir! Oui moi! Je veux obéir! Je veux que tu sois maître! Je veux que tu sois dompteur! 
Mes crocs se montreront, mon corps se contorsionnera dans l'espoir de t'échapper, juste pour te faire râler, pour que tu me remettes en cage! Jamais de punition inutile! Jamais de réprimande sèche et mal venue! 
Juste un jeu! Juste un dressage! Mon écorce s'effrite! Mon pelage se lisse! Mes soupirs s'évaporent mais jamais ne sont remplacés par des plaintes! Mets-moi en cage! Montre moi à quel point tu es sérieux! A quel point je peux te faire confiance! 
Regarde ma docilité à travers mes rugissements! Regarde mon abandon à travers mes défiances! Mets-moi en cage! Offre le spectacle à qui tu veux! Il n'y a que toi qui me vois! Que toi qui me sais! Que toi qui me touche!
Observe leurs sourires carnassiers, dont mes envies se nourrissent! Observe leurs babines humectées d'envie! Je me jouerai d'eux! Ma croupe, mes seins, mes cabrioles, tout ne sera que spectacle, qu'a-para! Mais jamais cela ne sera moi! Mets-moi en cage! Regarde mon corps se tordre, mes mains empoigner les barreaux, mes dents tenter de ronger le fer de colère! Ton sourire bourdonne à mon oreille! Je te sens, je te sais!
Mets moi en cage! Pour que je m'envole! Pour que je devienne proie et prédateur! Proie de ton désir! Prédateur de tes envies! Te défier à travers les grilles! Te défier de mes ongles, de mes crocs, de mes yeux acier, de ma colère, de ma fièvre de liberté!
Mets-moi en cage! Que je m'élève! Que je tourne et détourne! Mets-moi en cage! Que mon corps s'habitue au manque de ta peau! Mets-moi en cage! Que mon regard s'habitue à la brume de ne plus que t'apercevoir... Mais cette odeur! Cette odeur de Diable je la connais! Je la sens! Elle envahit ma cage! Elle m'enivre! Mets-moi en cage! Garde moi en cage! 
Il n'y a que comme çà que je me sente libre! Mets-moi en cage, je t'en supplie!

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 13:40

Hier soir je suis rentrée une nouvelle fois épuisée. J'enchaîne les heures comme une folle, me débattant pour réussir à faire mon trou sur mon secteur, mais je dois avouer que la conjoncture a tellement changé depuis mai 2008, que le travail temporaire est en pleine désuétude... Mais je m'accroche. Enfin...
Alors comme tous les soirs, j'arrive lessivée, je jette mes pompes, mes affaires, me mets en tenue de maison, et me pose dans mon canapé, branchant mon ordi en allumant ma clope. J'ouvre mes mails, et puis me branche sur MSN. Je reste hors ligne. Pas envie qu'on me saute dessus!! Je vois quelques amis connectés et... Mon Diable. Cela fait un mois qu'on ne s'est pas revu, depuis notre dernier mini-fiasco d'ailleurs, et un peu plus d'une semaine qu'on ne s'est pas parlé. Je suis pour lui envoyer un message, et puis je m'abstiens. J'ai pas envie qu'il pense que je suis accro non plus! Pas envie qu'il croit que je lui cours après... Alors au bout de quelques minutes, je change mon statut et me mets en "Absent". J'aime çà... Sourire. Je suis connectée mais pas obligée de répondre, puisque pas nécessairement devant l'écran... De toute façon, il ne me parlera pas. Ce n'est pas la première fois qu'on se retrouve connectés en même temps, et si je ne vais pas le trouver, lui ne fait pas le premier pas.
Eh bien j'avais tort! Un quart d'heure plus tard, il m'envoie un coucou, en me demandant si ma recherche concernant notre future compère avance. Je lui réponds poliment, et lui explique que pour le moment je n'ai pas de touches. Plutôt le calme plat, mais que j'ai plein de propositions d'hommes et surtout d'hommes bi... Pour lui, c'est un "tant mieux" pour la suite. Je frémis! Je lui avoue que je ne suis pas très assidue dans mes recherches, car je n'ai pas très envie de me connecter sur ce genre de site tous les soirs. Mais je lui explique que je pense changer mon annonce, car finalement je ne la trouve pas très accrocheuse... Je m'y pencherai ce week-end très certainement.
Et puis la question fatidique arrive : est-ce que j'ai pris mon pied depuis qu'on s'est vu? Ma réponse négative l'étonne. Il me rappelle que j'en ai le droit, dans la mesure où cela fait un mois que nous ne nous sommes pas vus, j'ai l'autorisation de craquer. Je l'en remercie chaleureusement... En même temps, je ne suis pas sûre que j'aurai eu besoin de sa permission... Çà y est, je me rebelle! Mais je ne lui ai pas dit!
Je lui ai juste dit que j'espèrai rapidement trouver une complice, car j'aimerai bien qu'il soit fier de moi et surtout cela voudrait dire que je le reverrai... Sa réponse m'a étonnée. J'aurai cru que notre prochaine rencontre tiendrait de la présence ou non d'une tierce personne... Ben même pas... Il m'avoue qu'il pense à moi souvent, qu'il est lui-aussi noyé dans le taf, mais qu'il espère pouvoir se dégager un peu de temps bientôt pour venir me voir. Moments décadents en perspective! J'en salive, j'avoue...
Oui car avec lui, c'est purement physique, purement sexuel, purement bestial, purement... Sans prise de tête en fait! Sans prise de conscience, juste flotter, jouer... Au bout de quelques minutes, nous coupons, chacun de nous allant dîner. Il me promet de me faire une surprise bientôt.
La surprise n'a pas tardé!
Une heure et demie plus tard, je suis sous ma couette, en train de bouquiner, quand mon téléphone sonne... Numéro masqué. J'aime pas bien en général... Je décroche, avec ma voix "Faut pas m'embêter"... Et je n'entends que cette question : "Tu es couchée?". C'est lui! Ce Diable a gardé mon numéro, je reconnaîtrais sa voix entre mille... Grave, suave, tendre et directive à la fois... Je le vois déjà, je le devine, calé dans son canapé, la clope à la main, ce sourire aux coins des lèvres.
Je me surprends à rougir, à répondre un oui timide, presque étouffée... Son "Bien" sec déclenche une vague de chaleur dans mon bas-ventre. Je n'arriverai pas, je n'arriverai pas à lui dire non! Je n'arriverai pas à ne pas lui obéir, et il le sait! Et il en joue! Et il en abuse!
Au fil de ses mots, de ses ordres, de ses directives, mes doigts découvrent, caressent, pénètrent... Ses silences laissent place à mes soupirs, à mes gémissements. Et toujours cette image de lui posé et quasi-impacible! Il me transforme en marionnette, et il en tire les fils avec une telle habilité. Ses mots décadents, indécents, m'enivrent, m'enflamment. Je ne suis plus que caresses, que chaleur, qu'humidité, que cambrures... Mon corps se contorsionne, convulse... Explose violemment d'un seul coup, longuement.
Je suis hagarde, tremblante... Je n'ai que sa respiration à mon oreille... Je sais que si il était là, il serait en train de me regarder fixement, récupérant mon souffle, mes esprits...
Avant de couper, de mon plus faible bisou, il m'avoue qu'il en mourait d'envie et qu'il voulait juste me montrer que j'étais toujours sous son emprise...
Et il n'a pas tort... Et j'en veux... Encore!
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 13:12

J'ai eu des nouvelles du Diable, comme je vous le disais il y a quelques temps. Il m'a expliqué pourquoi il était resté un peu silencieux ces dernières semaines, enfin depuis notre dernière rencontre. Il m'a trouvée absente, ailleurs... Ce qui n'est pas totalement faux non plus.
Nous avons donc repris nos discussions, coquines bien entendu... Et devant la venue de mon ange ce week-end (ce qui n'est pas encore sûre), je lui ai dit que je ne pourrai pas le voir ce week-end. J'aime sa façon de me parler, et de me donner des ordres... Enfin des ordres... Des directives!!!
Il rêve de ... me voir avec une autre femme... Le prochain stade c'est de mettre à l'épreuve notre connivence, notre complicité. Et pas avec un autre homme, mais avec une femme. Lorsqu'il m'a annoncé cette nouvelle directive, cela m'a électrisée. J'ai donc en charge de trouver une complice... Une complice de jeux... Me voilà bien! Comme si j'avais cela dans mes petits papiers! Ben oui, je ne vais tout de même appelé Lucie. Elle me connaît, et je n'ai pas envie de montrer ma soumission à n'importe qui.
J'ai expliqué à mon Diable que je préférai avoir une inconnue, plutôt que quelqu'un que je connais. Le fait d'y penser, et je me remémore le moment passé avec J et Y, il y a quelques mois. J'imagine mon Diable, elle, moi... Et comme cela est grisant! Il se joue de mon attirance pour les filles, et je crois qu'il veut vérifier si je suis aussi à l'aise avec une fille qu'avec un homme, même si je ne me considère pas bisexuelle, mais j'aime le corps d'une femme, la caresser, la... chut! Je vais m'enflammer...
Du coup, mon Diable m'a fait découvrir un site de rencontres libertines que je ne connaissais pas... Alors je me suis inscrite en femme célibataire, mais en précisant ce que je recherchais et pour qui, pour quoi... Bon pour le moment je ne suis contactée que par des hommes ou des couples... Mais mon Diable m'a dit d'établir le contact quand même pour la suite... Car bientôt ce ne sera pas avec une autre femme! Mais pour cela je dois passer le prochain stade...
Et voilà Beaver en chasse d'une partenaire! Nous voilà bien!!!!!
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 13:09

Dans quelques heures, il sonnera à mon interphone.
Dans quelques heures, il sera face à moi, et notre connivence reprendra le chemin de nos peaux. Je suis impatiente et en même temps sereine. Pas de stress, je pense que cela sera plus ce soir, à l'approche de l'heure fatidique. Je sais que je n'aurai pas énormément de temps pour me préparer avant son arrivée. Cela n'est pas plus mal en fait. Et puis, je n'ai pas vu la matinée passée; l'après-midi sera pareille, enchaînant les RDV pros. La seule différence c'est que je suis sûre de ne pas débaucher en retard ce soir!
Je l'ai croisé hier soir, très rapidement, il a fait exprès de ne pas me parler longtemps pour me stresser un peu plus. Il m'a juste dit à quelle heure il est censé arriver, et puis qu'il m'envoyait un message lorsqu'il partait de chez lui. En fait je suis impatiente de le lire ce message, je suis certaine qu'il va encore contenir un mot ou une phrase qui va me titiller, pour me "torturer" le temps que je me prépare.
Hier soir il m'a surtout donné les consignes pour ce soir...
Je dois l'attendre à genoux sur mon canapé, avec mes talons rouges et vêtue de dessous très sexy, et uniquement des dessous... J'ai le choix de la tenue, la couleur, l'ensemble... Il me demande juste çà, de laisser la porte ouverte pour qu'il me trouve ainsi, docile et patiente. Et m'avoue qu'il s'occupera de moi dès qu'il arrivera.
Ensuite je dois sortir ma boite de jouets. Il a envie de se servir de certains d'entre eux, mais n'a pas voulu me dire lesquels... Il me réserve la surprise! Tout le temps où je lisais ces mots, je sentais l'excitation monter, s'amplifier, et comme à mon habitude à son contact je rougissais. Je sais qu'il est impatient qu'on se retrouve, et je sais aussi qu'il commence à m'emmener là où il veut, et ce soir, pour notre deuxième rendez-vous, je pense que nous saurons si notre connivence se fera réellement ou pas.
Comment cela se fait-il que je lui fasse autant confiance? Ce ne sont pas ces mots, comme cela m'arrive souvent, non là c'est différent! Il y a une alchimie qui s'est faite. Alors même si quelques fois je doute, en attendant je sais qu'il ne vient pas que pour "tirer son coup"... Il habite une grande ville, à 250 kms de chez moi, je crois qu'il n'a pas besoin de moi pour çà. Et puis il est bel homme... sourire... Très bel homme, pour moi en tout cas... Il est mon fantasme incarné, j'avoue! Peut-être pour çà que je me laisse autant embarquer.
Mais je reviens à la réalité lorque nous sommes pour couper, et qu'il me lance... "J'ai ta laisse!" Je bloque. Mélange de folie, d'excitation, de pudeur... Tout se déconnecte et se reconnecte, choque et s'entre-choque! Et ma jalousie parle d'instinct pour la première fois : "Elle n'est que pour moi?" Il n'est même pas surpris de ma question, je suis certaine qu'il avait anticipé ma réaction. Il est assez machiavélique pour çà. Il m'explique qu'il a été acheté une laisse en cuir, juste pour moi, et que pour être sûre qu'elle ne soit qu'à moi, il me la laissera... A une seule condition! Qu'il n'y ait que lui qui la voit, et surtout s'en sert. Sa directive me parait si naturelle que mon "Ben oui!" fuse aussitôt.
C'est ainsi qu'il me laissa hier soir, en me souhaitant une douce nuit et en me rappelant que je n'avais pas le droit de me caresser jusqu'à ce qu'on se voit. Alors c'est très sagement que je suis allée me coucher. Et que pour la première fois je ne suis pas excitée comme une puce ou impatiente. Je sais!

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 13:04

Je n'ai quasiment pas fermé l'oeil de la nuit tellement je suis impatiente. Hier soir j'ai croisé mon Diable, enfin, sur MSN. Quoique je dis enfin, mais nous nous parlons quasiment tous les deux jours. Quelques minutes la plupart du temps, hormis mardi soir, où nous nous sommes parlés quelques heures par cam interposées, j'avoue.
Le voir me sourire, l'entendre me parler, l'observer me rassure. Car oui par moment je doute, comme d'habitude. Besoin d'être rassurée... Et puis vous savez ce qu'on dit des hommes rencontrés sur le net... Pas très fiables en général, courant plusieurs chevaux à la fois. Personnellement cela ne me dérange pas , de manière générale, mais là... Là je veux être l'unique, la seule qu'il prenne en main. Et très étrangement je lui fais confiance. Il me pousse dans mes retranchements, et j'aime çà.
Alors hier soir, je me connecte et il vient, me parle, et commence à me faire rougir par ses mots, ses questions, ses envies... Ses projets! Car il a des projets pour moi, pour nous, de jeux, de connivence, de déplacements... Je souris bêtement à mon écran. Sa façon de me parler, de vouloir me dresser, me faire sienne est toujours là, identique à nos premières discussions. Nous évoquons notre première rencontre, mes challenges pour la prochaine fois que nous allons nous voir... Comme il me tarde, même si la pression me gagne. Je sais que nous allons passé un cran supérieur la prochaine fois, et que j'aurai un nouveau cadeau juste pour moi.
Je suis tellement curieuse que je le bombarde de question. Il finit par me dire, sûr de l'effet de son aveu, ce qu'il m'a acheté : un collier. Je reste coi... Un collier alors que nous ne nous sommes vus qu'une seule fois... Je suis étonnée. Mais il corrige aussitôt: un collier que je ne pourrai porter qu'en sa compagnie. J'ai peur de comprendre. Il va m'offrir la première étape de mon appartenance, un collier avec une laisse!
Je sens mes seins se tendre, le feu envahir mes joues. J'en fantasme secrètement depuis de longues années, je ne sais pourquoi cela m'excite autant. Je ne pense pas que ce soit le fait de vouloir être promenée en laisse, loin de là, mais plus le fait d'appartenir et je lui avoue mon fantasme sur l'instant. Il m'écoute attentivement lorsque je lui explique que j'aimerai beaucoup le prendre dans ma bouche longuement, lentement, pendant qu'il me tient en laisse. "Ne t'en fais pas pour çà... Je vais m'occuper de toi le mieux possible" Et je le crois...

Et nous continuons notre échange, pendant qu'il m'explique les différentes étapes qu'il veut me faire passer, qu'il veut me faire à sa patte, et qu'il va m'emmener doucement au bout de mes envies, à mon rythme. Je suis totalement sous le charme, sous la coupe de ce Diable qui me transcende. Jusqu'à ce qu'on parle de mon échec de la dernière fois... Et ses mots m'électrisent, m'excitent... Je me sens défaillir doucement, et lui demande d'arrêter. "Tu es si en manque que çà? Çà fait pas si longtemps que je suis venu pourtant!" Et il sourit... Trois semaines! C'est interminable pour moi!

C'est à ce moment là que je vois sur l'écran ce mot : "Mardi"... Sérieux? Je suis surprise. Il me confirme que mardi soir il sera chez moi. Mardi soir je retrouverai mon Maitre, mon Diable, pour un abandon total, pour une nuit magique et décadente. Les ordres en attendant sont simples : aucun contact physique, seule ou avec qui que ce soit d'autres depuis hier soir. Il me veut assoiffer de lui, et c'est lorsqu'il m'avoue qu'il a hâte de me retrouver que je sais.
Je sais que je serai sienne, je sais qu'il ne se joue pas de moi... Notre envie est réciproque et je suis impatiente de le retrouver, docile et soumise. Demain!

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 19:15

Nous sommes restés connectés ensemble hier soir avec mon Diable. Moi qui craignait qu'il coupe la conversation après mon lâcher prise, je n'aurai pas dû douter. Nous avons discuté à mi-mot, me permettant de reprendre mes esprits. Puis il me soumis l'idée d'aller prendre une douche, qu'il m'attendrait... Mais que je ne devais pas me caresser sous la douche ou alors lui raconter dès mon retour. Après quelques mots, je suis allée me glisser sous l'eau brûlante mais rafraîchissante de ma douche. Ma tête bouillonnait, mes idées, mes sensations. Je repensais à ce que cet homme, que dis-je ce Diable venait de me faire faire. Mais il ne m'avait forcé à rien... C'est moi toute seule qui me suis laissée embarquer par mes envies.
Je me sèche conscieusement. Etrangement je prends mon temps. Je sais qu'il sera là à mon retour de toute façon. J'ai confiance. Et j'ai raison. Lorsque je me réinstalle sur mon canapé cette fois et que je regarde l'écran il est toujours connecté. Mais je ne lui parle pas. Je décide de manger un peu, besoin de reprendre des forces et mes esprits. Une heure plus tard, je lui lance un petit signe pour lui signifier que je suis de retour. Il me demande si ma douche a été bénéfique. Notre conversation repart de plus belle. Nous parlons de nos envies, des siennes, il me parle de son prochain passage, de notre prochaine rencontre qui s'annonce tout aussi jouissive et prochainement.
Nos mots s'enflamment et se complètent... Et puis ses directives... Ses nouvelles...
Au détour de la conversation, il me dit : "Sinon si tu as envie de baiser avant que je te vois tu peux, tu as autorisation mais tu me racontes tout ce que tu as fait. Et tu me préviens avant, que je sache." Ce à quoi je lui réponds oki mais que je n'en ai peut-être pas envie. "Oui c'est sûr, mais tu sais que tu peux si tu veux, pour le moment car çà peut changer rapidement aussi; tu peux avoir une semaine mais pas deux. A part si tu me demandes la permission avant." Les choses sont dites, sont claires. J'ai le droit de m'amuser ailleurs pour le moment, j'avoue que je n'en ai pas vraiment envie... Sauf si mon petit jouet se présente disponible ce week-end. Pas envie d'une autre personne que mon Diable, mais je profiterai bien de cette permission quand même... Nous verrons bien...
Nous poursuivons notre conversation et il émet un second ordre. La cam ne sert que pour nous deux, pour le moment en tout cas. "Je t'interdis formellement de t'en servir avec d'autres personnes que moi. Tu n'es pas censée en avoir une et il n'y a que moi qui ai droit de te voir et t'entendre par la cam. Nous sommes d'accord?" Oui c'est clair. Et je lui en fait la promesse. Je lui explique que je ne me vois pas refaire la même expérience avec un autre. Il me demande mes sensations sur ce moment unique pour moi pour le moment. Je lui confie que je n'étais pas très à l'aise mais le fait de ne pas le voir s'exhiber mais de voir son regard, la puissance de son regard sur moi m'a transportée. "M'exhiber?" Je lui explique que j'ai trouvé plus érotique de le voir rester habillé, sans se caresser, juste me regarder en fumant sa clope et buvant son verre de vin a été mille fois plus enivrant que de le voir se branler devant moi. "Pas le but que je me branle devant toi en cam... Sourire... C'est sur toi que je le ferai!" Incendie sur mes joues!
Au bout de quelques heures, il me pose des questions sur mes écrits. Je lui explique que j'écris de temps en temps des récits libertins. Je lui avais fait lire le fauteuil. Mais je lui avoue aussi que j'écris rarement les fantasmes les plus fous qui traversent mon esprit. Du mal à les mettre en mots, à les transcrire, peut-être la timidité de les verbaliser. "Tu peux m'en parler à moi, au contraire." Là je lui explique que peut-être avec le temps j'écrirai moins. Que je ne savais pas trop. La réponse est sans appel!! "Surtout pas!!!! Non continue justement..."
Alors non il ne sait rien de cet endroit... Enfin je ne crois pas... Je lui en parlerai peut-être un jour qui sait. Je ne sais... Mais je sais que nous allons nous revoir bientôt, même si cela risque de se compliquer à cause de mon nouveau boulot et de la légère distance, mais je suis confiante... Je suis sa chienne, sa salope, sa... douce, sa belle, sa princesse... Et c'est tout ce qui m'importe... Juste à moi de respecter ses règles.

 

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 17:22

Hier matin je descends chercher mes clopes, et avant de sortir je relève le courrier de ma boite aux lettres. Le facteur est passé ce matin et m'a laissé un avis de passage pour un colis. Moi qui suis plus habituée aux factures et mauvaises nouvelles en ce moment, je suis un peu surprise. Surtout que je n'attends rien, pas de colis en tout cas. Je vais chercher mes clopes, et mon esprit se pose beaucoup de question. En plus, je dois attendre 15h pour aller le retirer au bureau de poste.
Je remonte à ma maison, croise deux trois amis sur MSN à qui je demande si ils m'ont envoyé quelque chose par colis. Leur réponse est unanime : Non! Je tourne en rond, me questionne, et puis... On verra bien! Mon esprit est plus perturbé par le silence de mon Diable... Dont je n'ai pas de nouvelles. Je me dis qu'encore une fois je suis tombée sur un homme qui parle beaucoup.
15h pétantes, je suis au bureau de poste. Je retire mon paquet. Je ne connais pas l'expéditeur. Mince! Bon vu que ce n'est pas loin de la maison, je me dépêche et me retiens de l'ouvrir dans un coin de l'agence. J'active le pas, monte les marches trois par trois et jetant mon manteau sur le fauteuil, je pose le colis sur la table, allume mon ordi et m'allume une clope. Je suis pressée de savoir ce qu'il contient et en même temps je veux prendre mon temps et je ne sais pas trop pourquoi. Je commence à l'ouvrir...
Stupeur... Il contient deux paquets cadeaux. Mais pas de mot! J'ouvre le plus imposant. Une webcam! Je suis super surprise, j'en ai pas! Enfin plus, et comme je suis pas une adepte de la vidéo, çà ne m'avait jamais manqué. Qui peut bien m'envoyer çà? Peut-être le deuxième? Je l'ouvre encore plus excitée... Et découvre... Un sourire se dessine sur mes lèvres... Un collier. Un collier de cuir noir, large, avec un anneau au centre. Le cuir est épais et je ne peux me retenir de le humer. Il dégage cette odeur si particulière du cuir, que j'aime particulièrement. Mais toujours aucun mot... Malgré cela, je sais que c'est mon Diable! Qui d'autre...
Je me connecte sur MSN... Il est là... Absent d'après l'icône. Je lui envoie un coucou rapide, et ne lui pose aucune question. Une heure plus tard, mon ordinateur me rappelle à l'ordre, j'ai un message. "Tu as reçu quelque chose?" Mon coeur bondit. Mon ventre palpite. J'avais raison, cela ne pouvait venir que de lui. Je lui réponds que oui, que je le remercie, mais qu'il n'aurait pas dû. Et il me rétorque que c'est mieux pour rompre la distance, et qu'il ne voulait pas reprendre contact avec moi avant que je n'ai eu son cadeau. Il avait envie de me voir, mais ne peut pas se déplacer pour le moment. Il veut que je l'installe de suite.
J'avoue que j'ai jamais été fan de ce genre de discussion. Il me lance que j'ai les idées mal placées. Mais bien sûr! Je l'installe tranquillement tout en papotant de tout et de rien avec lui. Et puis après quelques déconvenues d'installation, enfin je le vois! L'excitation me gagne automatiquement. Il est là en face de moi. Enfin presque. Mais je ne l'entends pas! Lui me voit et m'entend... J'ai l'air gauche à parler toute seule dans mon appartement. Il me dit d'arrêter de rougir... Il est le seul qui me met dans cet état là! Je n'ai jamais autant rougi qu'à son contact, et ce même virtuel. Je le vois... Boire, fumer sa clope, me parler, avoir ce sourire qui me fait craquer, ses regards complices et coquins. Il est diabolique!
Et puis au bout de quelques instants, il me demande de baisser ma cam... Je la baisse et l'image se cale sur mon décolleté, sage. Il me demande d'ôter mes colliers et de mettre le sien. J'hésite, balbutie et finalement m'exécute lentement. La chaleur envahit mes joues, mon bas ventre, mes seins se dressant automatiquement. Mes yeux ne lâchent pas son image pendant que je le serre et l'attache. Il sourit... Pas besoin de mot. Il me demande alors d'ôter mon haut. J'hésite, lui dis que pas trop mon truc la cam, que je n'ai jamais... Et voilà que je m'empourpre encore."Stresse pas... C'est le début c'est pour çà... T'inquiète pas..." A ces mots, je retire mon tshirt. Et me retrouve seins dressés et gonflés face à l'écran. Je ne regarde qu'une seule chose, qu'une seule image... Lui! Et l'éclair dans ses yeux, ce sourire retenu, je le connais presque par coeur. Mais ma pudeur me rattrape et je recroise mes bras sur mes seins par réflexe. "Te cache pas! Au contraire tu es magnifique" Son sourire me rassure...
Il me demande alors de me lever, d'aller chercher ma boite à jouets et lui montrer ce que j'ai. J'ai un rire nerveux... Et me lève pour aller la chercher. Pour lui montrer un à un ce qu'elle contient. Une véritable démonstratrice! Il ne se gêne pas pour me faire quelques commentaires au passage. Nos rires se mélangent, nos regards s'échangent. Je me sens bien... Et commence la montée de l'excitation... "Caresse tes seins pour moi" J'hésite... Mais sans un mot, mes doigts les effleurent, les serrent... Je suis gênée, n'ose le faire, et puis je le vois se caler dans son fauteuil, je vois son regard sur moi et ... Je m'envole. Je perds pied... Ses demandes deviennent plus nombreuses, plus directives, plus précises et mes mains caressent, dévêtissent, pénètrent. Sa voix me manque mais son regard me brûle. Par moment, mon corps se cabre, un gémissement s'échappe, mais dès que mes yeux s'ouvrent à nouveau je le vois admiratif du spectacle que je lui offre et mes caresses se font plus poussées, plus érotiques.
Et lorsqu'il me demande de m'allonger sur mon lit, de me laisser aller et de lui offrir ma jouissance, c'est avec le plus grand naturel que je m'offre ainsi à lui. Au point d'exploser presque violemment quelques minutes plus tard. Je suis essoufflée, hagarde sur mon lit, à fixer le plafond, à chercher ma respiration, des larmes roulant sur mes joues. Ma respiration est bruyante et saccadée. Je suis chamboulée... Fulgurance de l'orgasme et situation déstabilisante. Tout tourne... Je n'ose me relever. Peur de voir l'écran. Peur de voir son écran noir. Peur de la réalité. Je viens d'atterrir.
Je reste de longues minutes ainsi, avant de me redresser et ... De le voir. Son sourire, son regard... Il est fier de moi, fier de lui!

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 14:30

Les consignes avaient été clairement définies par lui la veille. Joli décolleté, talons hauts, interdiction de me caresser à partir du moment où nous raccrochions et surtout son arrivée... entre 15 et 19 heures. Juste à être prête et l'attendre. Il amènera le champagne, et nous verrions bien la suite des évènements. Soit il repart avec (mauvais signe...) soit on la débouche ensemble.
Alors je me suis préparée, minutieusement... J'ai mis un décolleté plongeant par dessus un soutien-gorge qui me fait une poitrine sublime (d'ailleurs merci ma belle, sourire), une jupe noire longue et vaporeuse, me suis coiffée maquillée, et mis mes chaussures à talons vertigineux... 15 heures pétantes je suis en train d'attendre, excitée tendue apeurée... Mélange de sensations. Je sais qu'il ne viendra pas maintenant. Trop tôt! Le jeu n'est que plus tentant de me faire attendre pour lui, j'en suis convaincue. Mais j'avoue que son silence depuis hier soir me pèse un peu. Alors je m'occupe, enfin j'essaie, mais mon esprit est ailleurs. Je n'imagine pas notre rencontre, mais je me demande simplement si l'osmose va... se faire.
Décharge électrique intense! 16h35 la sonnette retentit... Il est là! Mon coeur s'emballe, j'ai froid, j'ai chaud, peur, excitée, tout s'emmêle jusqu'à ce qu'il passe le pas de la porte. Son regard plonge dans le mien. Mes talons me grandissent et je me sens pourtant minuscule. Je tremble comme une feuille lorsque je m'assois à côté de lui sur le canapé. Mes doigts n'arrivent pas à tenir ma clope. Impressionnée! Pourtant il n'a rien de... Enfin monsieur tout le monde à quelques détails près, mais... Il dégage une telle force, une telle aura, et ses yeux me font automatiquement baisser les miens, ou tout au moins les détourner. Sa voix est grave et posée. Nous discutons mais les phrases sont courtes. Il se rit de mon état, me dit de dé-stresser... en souriant. Machiavélique...
Je perds mes repères, je suis tendue et bien en même temps. Ces nouvelles sensations me laissent perplexes.
Au bout d'une demi heure ainsi, il m'avoue qu'il est surtout attiré par... et effleure l'arrondi de mon sein du bout des doigts. Une décharge terrible traverse mon échine. Et pour la première fois je rougis outrageusement. Il jubile de son effet, et je suis surprise de ma réaction. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise et aussi bien à la fois. Adrénaline pure! Mais il ne précipite rien, prend son temps, boit son café, fume une clope, m'observe, ré-effleure de temps en temps l'arrondi de mon sein. Et une fois que je ne rougis plus, mais que je lui souris simplement, il s'approche un peu plus de moi sans me quitter des yeux, passe sa main dans mon décolleté pour sortir mon sein droit de sa prison de dentelle noire afin de caresser mon téton déjà dressé de son pouce. Une chaleur s'empare de moi, de la pièce, et c'est au moment où je ferme les yeux, qu'il se penche sur moi et... L'embrasse, le serre, l'aspire, le titille, le mord... Je n'en peux déjà plus... Une foule d'émotions m'envahit, contradictoires, jouissives, mais il me touche comme j'aime être touchée, il m'embrasse comme j'aime être embrassée, il me caresse comme j'aime être caressée... Et je m'envole. Enfin presque, car il s'arrête brusquement et allume une clope!
Je suis abasourdie, décontenancée et du coup je me mets à rougir, et tente de me réajuster lorsqu'il stoppe de son "Non arrêtes! Reste comme çà!". Je reste figée. Mais je m'exécute... Naturellement, sans crainte... Le jeu est lancé!
S'en suivra des caresses, des morsures, des soupirs, des cris, des gémissements, et des jouissances... les miennes... en cascade... Il me fera défaillir, monter, descendre... Mon corps en contorsion, en cambrure, en douces violences et violentes douceurs. Ses caresses poussées, précises, m'ont fait défaillir. Sa façon d'entrer en moi, de me tenir, de me parler a eu raison de mon raisonnement et de mes retenues. Et c'est seulement une fois épuisée, qu'il est venu jouir dans ma bouche... Longuement tout en caressant mes cheveux tendrement.
Nous avons mis du temps à reprendre nos esprits, à chuchoter à mi-mots, avant qu'il ne se lève et aille chercher le champagne... Que nous avons bu ensemble, tout en discutant normalement, de nos vies tout simplement, de ce qui pourrait advenir de notre rencontre. Ce n'est que tard hier soir, qu'il a repris la route. En m'embrassant et me rassurant sur notre prochaine rencontre.
Alors je suis dans une sensation un peu étrange... Il m'a envoyé un petit mot hier soir pour m'avertir qu'il était bien rentré, qu'il avait passé une bonne soirée et "Merci, à demain". Je suis touchée... Pourquoi? Parce que lors de notre conversation, il m'a dit beaucoup de choses sur moi, qu'il a ressenti et qui sont vraies. Dont je prends conscience depuis son départ en fait. Et le fait qu'il veuille prendre son temps, qu'il a besoin de me sentir prête, de faire attention à moi pour qu'on puisse avancer ensemble me perturbe un peu.
J'avais imaginé quelque chose de fort, de puissant, mais c'est au delà de cela... Il est ... Le Diable! Il lit en moi comme dans un livre ouvert, et me cerne, me trouble... Pourtant une totale confiance en lui. Très étrange! Alors je reste prudente, je connais aussi les belles paroles de certains hommes, j'attends les actes... Mais j'avoue sans honte...
Hier soir, il m'a fait déposer mes armes à ses pieds.

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 10:20

Je viens de passer la pire semaine de ma vie... Enfin la pire; une pas cool du tout! Tout a commencé par le montant de mes indemnités pour Décembre, puis de l'appel de ma Banquière, puis l'angine qui se transforme en otite, de non réponse à mes appels de H, de plus de sous donc plus de clopes, arrêt obligatoire... La Loose! D'où mon absence, pas envie de parler, pas envie de raconter mes idées sombres... Sous la couette à déprimer toute la journée et à tourner en rond la nuit! A maudire le monde entier, à maudire cet ange qui me fait mal sans le vouloir, à mes amis qui comprennent rien et deviennent donneurs de leçon... Enfin... Et puis ce futur employeur qui appelle pas vendredi comme prévu... Donnez moi une corde!
Et puis..................................................................
Et puis dimanche, çà commence à aller mieux. Je reprends un peu confiance, çà va mieux, moins de fièvre. Je me mets sur l'ordi dans l'après-midi, je vais lire mes mails et je découvre un charme lancé par un jeune homme qui n'a absolument rien rempli sur sa fiche... Je zappe! Mais quelques heures plus tard, je ne sais comment on se retrouve à papoter ensemble. Nous passons très vite sur MSN. Il a un discours clair et construit. Il recherche la même chose que moi : Rien! Enfin à part rencontrer des gens qu'il aurait peut être pas l'occasion de rentrer de manière traditionnelle. Nous parlons de tout de rien, tout est naturel et s'enchaîne. Nous ne voyons pas le temps passer. Au détour de la discussion nous venons à parler sexe, enfin ce que nous aimons et ce que nous aimons partager. Il m'entraîne doucement sur le terrain et je me laisse aller à sous-entendre ce que je ne dis que très rarement mais il m'intrigue. Et c'est sur cette intrigue que nous coupons vers 23h45.
Je suis pensive lorsque je m'allonge sous la couette. Il a des pratiques inavouables qui m'attirent et m'électrisent. Il est dans le jeu domination-soumission, et le maîtrise plutôt bien. Cela se ressent et çà m'attire étrangement.
Le lendemain vers midi on se retrouve sur MSN et la conversation reprend tout aussi naturellement. Nous commençons à nous apprivoiser, à nous livrer l'un à l'autre. Je suis toute en retenue mais je me sens attirée par lui. Pourtant je ne l'ai pas vu, lui non plus. Mais ses mots me mettent dans un presque état de transe... Jusqu'à ce qu'il m'avoue :"J'ai une envie de dressage, et ce n'est pas une envie que j'ai depuis un moment, c'est toi qui m'inspire. J'ai envie de prendre les bases avec toi, te dresser à ma façon, commencer gentiment, tout se fera naturellement si tu n'as pas d'autres maîtres." Cela viendrait de n'importe qui d'autre, je partirai en courant, mais il me rassure. Il parle d'engagement dans le temps, d'exclusivité, de temps, d'appartenance. Alors oui, pour ceux qui me suivent, vous savez que j'ai ce côté soumise, malgré mon caractère tranché. Et cela l'attire encore plus. Mais... Mais il veut l'exclusivité, que je ne sois qu'à lui, et inversement... Il veut commencer par la douceur, la tendresse et petit à petit avancer ensemble et assumer nos envies de décadence... Et
Et H apparait sur MSN! Cà fait deux semaines que je n'ai pas de nouvelles, qu'il ne répond pas au téléphone, qu'il ne rappelle après mes messages. Et il apparait comme çà, maintenant, comme d'habitude au moment où je doute. Il m'explique qu'il a des tracas, mais je le sens toujours si loin de moi, si loin de nos moments passés ensemble. Je suis étonnée, triste qu'il ne me parle pas plus que çà. Je ne sais, il ne me dit pas, si on se verra ou se reverra. Je lui avoue qu'il me manque... Et sa dernière phrase me gifle : "C'est une question de temps. Enfin j'espère..." Qu'est-ce-que çà veut dire? Il espère! Il doute de notre relation, si elle existe d'ailleurs! Je reste bouche bée et me replonge dans ma bulle, coupant MSN et mettant la musique à fond.
Lorsque je me reconnecte en début de soirée, C enfin mon inconnu indécent est là... Nous repapotons comme si de rien n'était... Tout s'enchaîne. Nous allons plus loin dans nos échanges, sur ce qu'on a vécu, ce sur quoi on fantasme, sur... L'éventualité de notre relation. Il m'explique ce qu'il voudrait... Moi! Moi toute entière! Moi exclusivement et laisser aller nos envies décadentes, m'offrir à lui, lui appartenir.... Totalement. Il veut s'occuper de moi... Je lui explique que cela me fait peur aussi, cet abandon, que je veux que ce soit autant tendre que fort... Je veux être femme et chienne. Et il comprend, et m'explique que tout viendra avec le temps, qu'il prendra son temps et qu'il ne voit pas ce genre de relation sur quelques coups vite fait, et sans communication. Il veut construire... Rooooooo... Alors à 1 heure du matin, lorsque nous coupons, je l'appelle. Et sa voix me fait frémir de désir. Il est posé, et me redit oralement les mêmes choses. On se ressent bien tous les deux. Et qu'il espère qu'on se rencontrera très vite, simplement pour ne pas tomber dans le fantasme de la relation et voir si cela peut coller entre nous. Trop facile de tomber amoureux et dépendants par le virtuel. Comme je le comprends.
Du coup, j'avoue avoir peu dormi et beaucoup réfléchi. Et hier nous avons passé la journée à discuter, et ... Nous nous voyons tout à l'heure. Il vient me voir... Il amène le champagne et enfin nous saurons... J'ai accepté car la phrase de H m'a permis de prendre conscience que je m'attache à un rêve. Je n'ai pas envie de passer à côté d'une relation, d'un type de relation que je fantasme et rêve depuis des années.
Mon ex-amoureux m'a engagée sur cette voie... Cette force, cette assurance que j'ai aujourd'hui, je l'ai acquise au moment même où je me suis lâchée dans l'alcôve. Pour moi il n'est pas décadent de devenir chienne, de devenir soumise et dépendante à un Maître qui vous dorlote autant qu'il vous dresse. Et c'est notre contrat avec C. Maintenant il faut juste voir si l'osmose se fait car cette relation ne peut se faire qu'avec une personne de confiance.
Il a fait ressurgir mes envies d'appartenance, de dépendance, d'offrande... Mais pas à outrance. Et puis il m'explique son fonctionnement, sa présence, qu'en aucun cas il ne faut perdre la réalité des choses, de la vie, hormis pendant le jeu. Cela peut choquer mais je suis ainsi depuis des années, à attendre celui avec qui je partagerai tout... Tous ces moments dans une relation unique, diabolique.
Il souhaite être mon Maître, mon Homme, le seul et l'unique... Et je crois que je vais dire oui..........


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