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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 15:25

La porte s'entrouvre et je me faufile... Comme cette odeur est âcre et suffocante! J'ai la sensation que les molécules obstruent mes bronches, me brûlent les poumons. Les yeux me piquent et s'assèchent ; mon corps se met à tressaillir. Pétrification!! Je ne peux plus bouger. Je ressens chaque parcelle de mon corps ; le moindre pore de ma peau ; la moindre perle de sueur...
Mon corps ne sait pas à quel point j'ai peur. Je ne me sens plus chez moi. Qui est-il? Je ne connais pas cette enveloppe! Où est-passée mon armure? Je lève la tête et je la vois qui s'élève. Elle monte ; elle me quitte. Elle tournoie sur elle-même, inlassablement et lentement. Elle s'arrête... Elle flotte dans l'air.
Je reste immobile, anéantie par cette séparation... Mon armure est si belle, étincelante malgré ses quelques ébréchures. Je l'admire! Mais je le préfère sur moi. Je ne l'avais jamais vu aussi belle, aussi magnifique.
Et puis, d'un coup, elle explose dans un fracas infernal. Elle explose littéralement, et une douleur indescriptible et démesurée m'envahit... Je hurle à n'en plus finir, je me sens écartelée... Et chacun des morceaux vient se loger dans ma chair! Je suis ciselée, poignardée. Aucun endroit de ma peau n'est épargné. Et durant tout ce massacre, toujours cette odeur obsédante, ce souffle nauséabond... Que me veulent-Ils?
Que se passe-t-il? Je me retrouve à genou, haletante, comme si je réapprenais à respirer ; comme si je venais de naître! J'entrouvre les yeux,et mes pupilles s'écarquillent de terreur. Du sang! Rien que du sang! Je baigne, je gis, je nage et me débats dans le sang. Je m'aperçois, comble d'effroi, qu'il s'agit du mien, s'échappant de chacune de mes plaies.
Au lieu de pleurer, de hurler, je le touche timidement. Il est chaud... Et je m'aperçois que j'aime sa sensation, sa douceur, sa texture. Je le porte à ma bouche, et son goût me titille les papilles. Doucement je me redresse et je ne perçois déjà plus la douleur. Je me sens totalement différente, indifférente à la douleur, à ce qui m'entoure, je ne ressens rien de l'extérieur, juste un état de plénitude, de bien-être, de flottement. Et je continue d'avancer dans ce couloir chaud, humide et obscur.
Je ne sais pas où je vais ; je suis incapable de le dire, de l'expliquer, mais j'avance. Au fur et à mesure que mes pas se succèdent, les plaies se referment, cicatrisent, et disparaissent. Cette odeur obsédante s'estompe et devient presque agréable.
Alors j'accélère le pas, sûre de moi, j'avance comme si je maîtrisais ces éléments. Mais mon front se bloque. Une main, une paume, vient se poser sur mon front brûlant et m'empêche d'avancer. Plus je force, plus je sens mes vertèbres se tasser. Je relâche la prise, mais il n'y a rien devant moi, absolument rien!
"Pourquoi vas-tu si vite?" Voix d'outre-tombe... Je ne sais pas, je me sens sûre de moi! "Vas plus loin!" Je me sens chez moi, comme si je connaissais déjà tout çà par coeur. "Et ta peur?" Elle a disparu, je crois, je n'ai plus peur, plus d'appréhension. Je sais que plus rien ne peut m'arriver de mauvais, car çà ne me touche plus, mon corps a été martelé, assailli... Mon cerveau a tellement géré de souffrance, que tout lui paraît futile à ce jour.
Et cette présence se rapproche, je l'entrevois, la devine, mais n'arrive pas à la distinguer.
Et un hurlement s'enfuit de mon être!!!!! Une main vient de perforer mon thorax à l'endroit du coeur. Des larmes coulent le long de mon visage. Tout mon être est tendu, et je la sens se retirer... Ce spectre tient ma vie entre ses doigts. Je vacille, je tremble... Une étrange nausée commence à monter en moi. Je suffoque, tel un poisson hors de l'eau.
A cet instant, je ne ressens plus rien, absolument plus rien. Je me retrouve vide, vidée, comme un gibier agonisant. Je redresse la tête et je vois cette chose qui bat entre ses mains, et je ne suis pas morte... Pourquoi?
Je regarde ma poitrine, et il n'y a rien... Pas de sang! Pas de trou béant! Rien! Nada! Je ne comprends rien... "Tu me l'as offert! C'est pour cela que tu es toujours vivante, vibrante!"
Non!!!!! Je ne lui ai rien donné!!! Cette ombre s'est servie... Seule! "Bien sûr que non, sinon tu serais morte... Tu n'aurais jamais survécu à tout çà!"
Mais pourquoi? Que m'arrive-t-il? Je ne me suis jamais sentie aussi bien, aussi moi! Comme si je venais de me révéler, de me relever. Pourquoi n'ai-je pas franchi cette porte plus tôt? Pourquoi ne s'est-elle entrouverte que maintenant?
Pour la première fois je suis vivante, je le sais, différente d'eux tous, mais véritablement moi, MOI! Avec une âme et un corps, et plus cette peur qui m'étouffait à chaque instant...
J'ai repris mon couloir, toujours obscur... Je ne sais pas où je vais, ni ce qui va se passer, mais une chose est sûre... Je n'ai plus peur de çà! Je n'ai plus peur de la Mort! Je n'ai plus peur de...
MOI!

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 20:24
Comme vous le savez, j'avais un contrat tacite avec l'homme masqué concernant ma soirée indécente de vendredi soir. Alors pour épilogue, je vous livre une partie du mail que je lui ai envoyé samedi matin.
"J'ai respecté tes six commandements... sourire... à la lettre...
1) Je les ai retrouvés dans un petit hôtel près de la gare à 20h30.
2) Je n'ai nullement offert mes fesses... Leurs langues seules m'ont léchée, ouverte doucement, et même si dans l'action, excitée et envoûtée il a présenté son membre à mon œillet, j'ai eu la force de lui refuser... Même si j'en avais extrêmement envie... sourire... Je leur ai même interdit leurs doigts à cet endroit... Mais je t'avoue que j'en avais parlé à Y le matin... Qu'ils n'auraient pas accès, et surtout lui, à ce puits de désir... et de plaisir...
3) Nous sommes sortis de cette chambre à minuit dix... Nous séparant devant l'hôtel, eux partant dîner... Moi rentrant chez moi... Très étrange de se séparer comme çà sur un trottoir en se faisant une bise fort proche de la commissure de nos lèvres... Encore électrisés de ces heures passées tous les trois, le rose aux joues pour J et moi...
4) Le commandement 4 a été plus compliqué à tenir, j'avoue, mais j'y suis arrivée... Le suppliant de baiser celle (sa bouche) de J... Que je ne pouvais le faire, juste par respect de certains accords tacites que j'avais passés... Il a été extrêmement frustré, mais je l'ai sucé tellement sensuellement, et lentement que je crois qu'il m'a pardonné et s'est vengé sur J... sourire
5) Ma tenue... J'ai mis mon porte jarretelles noir en dentelle... Ai enfilé délicatement mes bas en grande maille résille... J'ai mis mon sg assorti à mon porte jarretelles... En dentelle noire transparente à armature... Puis ai enfilé ma robe... Noire... Près du corps en dentelle, arrivant au dessus du genou... à décolleté fermé par un lacet.... Ai mis mes bottes...
6) Je te raconterai... Promis... Je te raconterai... Mais pour le moment je m'arrête là... Mon commandement à moi... sourire... Te faire languir un peu... sourire... Chacun son tour d'être démoniaque... sourire.
Concernant la règle 0, j'y suis allée... donc... tu en conclues que tu n'auras pas ... mes fesses! Rire!
Bisous "


Cette soirée restera à jamais gravée dans ma mémoire. Un souvenir parmi tant d'autres, mais totalement grisant et envoûtant. J'ai passé une soirée forte en émotions et en orgasmes, partagés et individuels.
Totalement indécente d'aller retrouver un couple d'inconnus quasiment dans une chambre d'hôtel miteux de ma ville suite à un rendez-vous sur MSN.
Totalement indécente d'obéir à un homme masqué et de ne se vêtir que légèrement et surtout sans sous vêtement.
Totalement décadente de m'offrir ainsi à cette femme, à cet homme.
Totalement décadente de m'être laissée aller à caresser, embrasser, baiser cette femme, dont le goût restera un merveilleux souvenir.
Totalement indécente de m'être laissée prendre, baiser, par cet homme dominant qui me fit perdre mes repères et le cours du temps.
Je crois qu'il y a des moments où il ne faut pas se poser de question et écouter son instinct. Peut-être que ce que j'ai fait ne se dit, ne s'écrit pas, ne se fait pas... Mais j'assume! Vous savez bien!



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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 22:25

Y a des jours comme çà, qui vous touchent, qui font remonter tant de choses de votre âme... Vous avez certainement lu mon post précédent, qui m'a mis en émoi ce matin. Mais tout s'est enchaîné. J'avais à peine revêtu mon habit de lumière pour reprendre le cours de ma vie, gravant ce mail tendre et triste à la fois, au creux de mon coeur, au creux de mon âme... Mon téléphone a vibré. Un sms... H...
H m'envoie un message pour me dire qu'il n'a pas de temps, pas assez de temps, pour moi, pour lui, pour nous, qu'il le regrette, mais qu'il pense à moi... Larme...
Mes songes s'envolent, s'entre-choquent... Je suis bien quand je pense à lui, je suis bien quand il est près de moi... Mais...
Mais je suis bien, j'étais bien quand je parlais avec LUI, mon mystère, mon inconnu, mon découvreur... Comment est-ce possible?
Mon téléphone a vibré. Un sms... Ma cops...
Ma cops m'envoie un message pour me dire qu'elle espère que je vais bien, me souhaite une bonne journée, et me dis qu'elle pense à moi... Larme...
Mon manque d'elle remonte... Comme j'ai besoin d'elle par moments, comme je suis bien avec elle... Comment est-ce possible?
Mon téléphone a vibré. Un sms... Mon amant virtuel...

Cet homme m'envoie un message pour me souhaiter une bonne matinée et me dire que j'ai une surprise sur ma boite mail... Sourire...

Notre connivence m'enchante, nos échanges me font sourire, me font frémir... Et je suis bien dans ces moments là... Comment est-ce possible?

Mon téléphone a vibré. Un sms... Ma soeur...

Ma soeur m'envoie des bisous, me dit qu'elle est heureuse de m'avoir retrouvée, qu'elle pense à moi, qu'elle m'aime... Larme...

Ma soeur, notre parcours, nos drames, mais toujours l'une à côté de l'autre, comme je suis bien avec elle... Comment est-ce possible?

 

Alors oui, y'a des jours comme çà... Des jours, où la vie vous fait un pied de nez, et vous montre comme il est bon de rêver, comme il est bon d'aimer! Alors j'aime, j'aime à en crever, j'aime de toutes les façons, de toutes les couleurs, de toutes les grandeurs... Oui je suis bien! Bien avec plein de personnes qui me sont chères, personnes près de moi depuis des années, depuis des mois, depuis des semaines, depuis des jours, depuis des heures.
Je me demande ce soir comment est-ce possible? LUI... H... Ma cops... Ma soeur... Et toutes ces personnes pour qui je vibre... Comme ptit graou... Histoire comète, histoire éternelle? Peu m'importe, tous m'emportent... Car je suis moi... Je suis moi tout simplement... J'aime encore et encore... Encore et toujours... Toujours et éternellement... Je me suis muselée des années, par la peur de l'abandon... Peur viscérale de dire, montrer, faire ressentir à l'autre ce que je ressens, car j'avais la hantise qu'ils prennent peur et fuient... J'avais peur d'être seule, peur d'être mal aimée, pas aimée, peur de mal aimer, de mal faire...

Je ne suis plus ainsi... J'ai le droit d'aimer, je le sais! J'ai le droit d'aimer et je le prends! Alors j'aime... J'aime tendrement, violemment, intensément, d'amour, d'amitié... J'aime et j'offre. J'aime et je donne. J'aime et je prends.
Alors oui, j'avoue quelques fois je m'enflamme... Mais pourquoi se retenir? Pourquoi cacher, taire, ce qu'on ressent? La vie est trop courte, trop moche par moment pour passer à côté de quelques instants privilégiés... Oui je rencontre des anges, des démons... Qu'importe! Je grandis, je vis, je respire. Certains diront que je suis une bitch, une salope, une nana qui sait pas ce qu'elle veut! Mais qu'est-ce-que je vous emmerde! Pardon mais c'est vrai! Oui vous qui pensez cela, c'est votre droit, mais si vous saviez comme je vous plains. Je respecte les êtres d'exception que je rencontre, je les aime sincèrement... Je vis tout intensément point!

Y a des jours comme çà, où le ciel vous parait bleu gris, ni joyeux ni triste... Avec une douce chaleur au creux de votre âme, cette petite flamme qui brûle doucement et cette chanson....

Qu'ils se lèvent ou qu'ils meurent,
Ces soleils rouges ou gris,
Et que tournent les heures
Et que passe la vie
A la face des hommes,
Au mépris de leurs lois,
Jamais rien ni personne
M'empêchera d'aimer.
J'en ai le droit d'aimer.
J'en ai le droit.
A la face des hommes,
Au mépris de leurs lois,
Jamais rien ni personne
M'empêchera d'aimer.

A souhaiter des noces
Comme celles des gosses
En âge de l'amour
Je l'ai voulu, ce droit !
Par des matins d'ivresse
Et des nuits de détresse,
Luttant pour cet amour,
Je l'ai conquis, ce droit !
Par la peur de tout perdre,
Au risque de me perdre,
Pour que vive l'amour,
Je l'ai payé, ce droit !

Bien que le temps n'efface
Ni les deuils ni les joies,
Quoi qu'on dise ou qu'on fasse,
Tant que mon cœur battra,
Quelle que soit la couronne,
Les épines ou la croix,
Jamais rien ni personne
M'empêchera d'aimer...
J'en ai le droit d'aimer.
J'en ai le droit...
A la face des hommes,
Au mépris de leurs lois,
Jamais rien ni personne
M'empêchera d'aimer...
De t'aimer...
D'être aimée... D'être aimée...

"Le droit d'Aimer" Edith Piaf

Merci à mes anges... mes démons... mes dieux... mes étoiles... mes comètes... mes enfers... De me faire être MOI!

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 08:47

"Aimer, disait St Thomas d'Aquin, c'est vouloir rendre l'autre heureux." Quelle belle phrase, mais est-ce suffisant? Oui, je suis maussade, je tourne un peu en rond dans ma cage, dans ma tête...
Mais c'est quoi l'Amour? Est-ce que je sais réellement Aimer? Ai-je d'ailleurs jamais su ce que c'est d'ailleurs? Là est surtout la question. Je regarde "Orgueil et Préjugés", qui d'ailleurs ne vaut pas le livre mais là n'est pas le propos... Bref, je regarde ce film haut en couleurs sur les relations amoureuses et voici que mon âme de midinette ressurgit.
Pourquoi?... Peut-être parce que j'ai perdu mes illusions. La vie m'a rendue froide et calculatrice, distante et méfiante envers la gente masculine. Alors que j'aimerai croire aux contes de fées et au prince charmant, à l'Amour absolu! Mais quelle foutaise! Tout comme le Père Noël, ce sont des histoires aberrantes et écoeurantes, voire traumatisantes pour certain(e)s. Une légende urbaine!
Je les plains quelque fois ces filles qui voient leur compagnon comme le prince charmant, leur fidèle compagnon! Tu parles!! Quelle désillusion elles vont avoir dans quelques années.
Je suis acide? Oui
Je suis amer? Oui
Je suis envieuse? Quelques fois
Je suis jalouse? Absolument pas... Bien au contraire!

Mais je me demande, c'est vrai, si je suis capable d'aimer. Mon amoureux par exemple... Pourquoi l'appeler ainsi d'ailleurs? Je ne sais même pas si je l'aime... Enfin je tiens à lui, oui c'est vrai. Je me sens enfin libre et moi avec lui, mais peut-on appeler cela de l'amour? J'ai le coeur qui jaillit quand je l'entends, j'ai ce manque de lui quand il est loin de moi, et pourtant... J'ai l'impression que je ne vibre pas comme je devrais vibrer. Je m'attarde sur ses défauts, je m'attarde sur son manque de tendresse, je m'attarde sur son détachement. J'ai l'air de m'en plaindre mais je ne sais pas si j'en ai vraiment envie... Je suis compliquée? Oui je sais! Je ne souhaite pas plus que çà vivre avec lui... Non je ne le souhaite pas. Pas parce que c'est lui, juste car je n'ai envie de vivre avec personne... Je me cache derrière mon envie de liberté et d'indépendance. Mais je m'aperçois que nous ne construisons rien de concret. Mais nous baisons! Désolée du terme, mais c'est notre passe-temps favori ensemble. Nous discutons de tout de rien durant des heures, pour finir inéluctablement dans les bras l'un de l'autre, des heures durant. Une amitié érotique! Oui je crois que c'est cela notre relation. C'est le seul qui me touche depuis deux ans, le seul avec qui je partage mon lit depuis deux longues années maintenant, passant quasiment tous mes week-end avec lui, et uniquement lui. Je n'ai jamais ressenti cette sensation de liberté qu'avec lui. Je n'ai jamais lâché prise avec quelqu'un d'autre lui. Il m'a révélée! Il m'a sortie de ce carcan presque puritain, il m'a montré et me démontre à quel point je suis belle, à quel point il me trouve sexy... Mais ce ne sont pas les mots d'amour conventionnels... Cela signifie-t-il qu'il ne m'aime pas?

Y a-t-il qu'une seule forme d'amour amoureux? Cette guimauve qui me donne des hauts le coeur est-elle l'unique? Cette douceur écoeurante qui rend les gens chamallow? Cela me pousse à faire ce constat taciturne... Ai-je déjà aimé? Oui je crois... Mais de façon tellement différente à chaque fois...

La vie n'est pas un conte de fées! Loin de là... Je me sens romantique et seule et nostalgique. Des anges ont traversé ma vie comme des comètes, me marquant au fer rouge... Des anges sauvages la plupart du temps, mais la vie a choisi de me les enlever... Peut-être n'ai-je pas su les aimer? Peut-être les ai-je trop aimé au contraire? Ou mal? Je ne sais pas... Je me dis alors que cette envie de rencontrer de nouveaux contemporains, de dragouiller, de communiquer ainsi avec frénésie, c'est peut-être pour prendre des petits bouts de mes anges dans chacun de ces inconnus...

Il y a des moments, comme en ce moment du fond de mon lit, je me dis que j'aimerai qu'Il arrive, cet être absolu, faisant disparaitre les nuages sombres et mes interrogations, qu'un souffle nouveau balaie mes angoisses, que mon coeur s'ouvre totalement sans peur de saigner, ou de s'épancher.... STOP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Cela n'arrivera pas!! Ni aujourd'hui, ni demain. Je ne sais que trop, maintenant, la Nature Humaine. Que sous le visage le plus angélique peut se trouver l'être le plus perfide et le plus machiavélique qui soit. Je n'y crois plus!!! Je ne veux plus y croire!! Je me suis cramée!!!!!!

La vie rêvée des anges ne restera que fantasme pour moi. Mais je ne suis pas triste, non, je suis tout simplement réaliste, et moins dure sera la chute! Je suis aigrie? Oui peut-être, c'est ce que provoquent les désillusions et les chutes!

Mais promis, une fois posté, je remets mon masque de femme forte, indépendante, autonome, insoumise et sûre d'elle; légèrement garce totalement espiègle, pour continuer de respirer, de sourire, et d'aimer à ma façon...

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 17:06

Tout mon paradoxe...!!! Ange démoniaque et démon angélique... Voilà ce que je suis... Je suis amoureuse d'un amoureux, mais passer plus de 48 heures avec lui relève du miracle... C'est vrai soit il fuit, soit je souhaite qu'il fuit. Je tiens à lui, ne le trompe pas, ne lui mens pas, mais ...
Oui j'entretiens des relations "net" qui me ravissent, qui me font sourire... J'aime cette sensualité, cet échange écrit, cette douce domination que j'ai avec mes relations tissées...

Dimanche ensoleillé, mais humeur grisâtre... Je crois que je réfléchis trop... Il faut vraiment que j'arrête de me poser trop de question, je suis comme je suis et c'est tout... Je profite de ma vie point, elle est trop injuste et trop courte pour rester à sa place gentiment. Je veux me griser, je veux me brûler les poumons, je veux jouir de tous les instants, de tous les moments et ne JAMAIS regretter... Juste avancer encore et encore... A défaut de déplaire certes, mais au moins je me reste fidèle!

Je suis mi-ange mi-démon, voilà tout...

 

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 19:53

Si on ne sait pas identifier sa tristesse, on ne peut pas reconnaître sa joie....

A méditer....

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 14:56

Je reviens écrire ces quelques lignes, car depuis hier soir je cogite énormément... J'ai failli rallumer mon ordi pour venir effacer mon dernier article... Peur, angoisse, de ce que je pouvais lire comme commentaires sur ce dernier... Et puis je me suis abstenue...

Pourquoi écrire, se livrer, peut être verser dans l'outrance, si c'est pour effacer ce qui me passe par la tête... Prise de tête? Certainement... Mais je crois que je dois passer outre... Juste dire les maux par les mots, sans pour cela plomber le moral des gens... Juste leur montrer la complexité de la vie, et peut être leur faire comprendre certaines choses, qui pourraient un jour frapper à leur porte...

Alors ce matin, c'est vrai, je me suis réveillée avec la gueule de bois... Veillée tard, beaucoup fumé, un peu bu... Impression de brouillard mais la vie continue... Enfin j'essaie...

Mais une résolution! Ne pas tomber dans le mélo, ne pas tomber dans le sordide... restée vraie et lucide...

Alors je continuerai de respirer, je continuerai d'écrire... encore et toujours...

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 19:53

Je reviens vous livrer un de mes textes, que j'ai écrit il y a quelques années, histoire de m'ouvrir encore un peu...
Je vous avais prévenu, je peux être intarissable et là j'ai envie de vous livrer mon Moi... J'ai envie et besoin...
Peut être après je pourrais vous parler du quotidien, mais comment énoncer le quotidien quand ma tête bouillonne encore... Il faut que çà sorte!!!!!


Emportez-moi !!!

 

             Cette flamme danse devant moi, lueur étrange et vacillante. Je la regarde fixement et cette cire qui coule le long du bougeoir… Elle se consume doucement, lentement, au fil de mes songes. La cire est froide, la mèche souple, et la lueur chaude voire brûlante ; elle s’épand.

            Cette bougie est comme la vie. Elle se dégrade au fur et à mesure du temps, mais une fois éteinte il reste toujours un bout de cire rappelant sa présence, sa venue, son existence. Et la regardant fixement mes réflexions se consument, s’enflamment, et mes yeux s’humidifient.

            Que m’arrive-t-il ? Pourquoi me prendre autant la tête ? Tout se bouscule, s’entrechoque, s’entrecroise, et me déstabilise… Laisser couler lentement, tranquillement, mais le silence m’étouffe, l’air m’aveugle et j’erre comme une âme en peine dans les jardins du diable où fantômes et monstres m’attachent, me pourchassent. Je m’égare au détour d’une image ; je m’enfuie en présence de mots, je m’engouffre dans les méandres des épisodes passés. Je me dis que je dois ranger, classer et je mets tout en foutoir, incapable d’en faire quoique ce soit au final.

            Mes cris s’étouffent dans le silence épais de ma vie et me reviennent en écho, m’arrachant des larmes de rage et d’incertitude. Morte ou Vivante… Je gravite aujourd’hui entre deux mondes. Un pied dans les nuages, l’autre dans la tombe, et la tête à l’envers. Emportez-moi !!!

 

            Je suis arrivée ce jour à un carrefour de ma vie et je ne sais quelle route emprunter. Aucune ne m’indique où elle aurait la possibilité de me conduire. Plus de chemin fléché et je suis perdue. La nausée du carcan « normal », le vomissement de toutes ces règles qui ne sont que trahisons et miroir aux alouettes pour jeune fille sage.

            M’envoler vers les cieux plus cléments, plus paisibles. Mon amour n’était pas aimable et de toute façon je suis incapable de sentiments. Ma perfidie m’empêche de vivre, me ligote, m’étrangle ; je deviens dangereuse et ingérable. Je ne me gère plus et j’ai peur. J’avoue, j’ai peur de moi, de ce qui remonte du fond de moi. Mes horreurs reviennent à la surface et je vais tout perdre. Emportez-moi !!!

 

            Installée seule sur ce banc, je m’élève et je me détache de moi. Qui suis-je ? Voilà la question. Je suis une fausse pierre, une réplique. J’ai tout construit par petits bouts en dissimulant le mieux possible la face noire et vile de mon être. Mais je ne gère plus cet être qui me possède. Il devient plus fort que moi et me manipule. Il me fait hurler et mon cri est étouffé par les bruits de la vie, seule la mort m’entend. Complice moire, qui me connaît si bien !

            Ce démon me fait tout mélanger. Quelle soupe écœurante ! Il me la sert et me l’ingurgite toutes les nuits. Me gavant de ses mets salaces et je ne sais plus quoi faire. Mais où sont ces bras tendus vers moi?… Je crois que je les ai coupés… Je suis Beaver avant tout !

            Toucher… C’est par là que tout commence dans la vie. Et bien pas pour moi! Surtout ne rien toucher, peut être par peur que tout ceci ne soit qu’un rêve, et que le simple fait de toucher voire d’effleurer vous fasse tous disparaître. Quel drôle de constat ; plus j’aime et plus je m’échappe, je m’enfuis. Je vous en supplie… Emportez-moi !!!

 

            Je ne suis plus rien et encore rien est beaucoup, car il se multiplie. Mais comment savoir ce que je dois faire ! Prendre mes responsabilités, me prendre en main me fait peur. J’aimerai tellement qu’IL m’enlève, me soulève, me prenne dans ses bras…

            Me cajoler, me consoler, me caresser… Me laisser toucher ! Je ne veux plus de ces instants où je mène la danse où je dirige, manipule, prends et jette. Plus ces soirs sans lendemain, marre de ces rencontres sur des banquettes arrières de voiture ou dans des lits anonymes. Cela fait quelques temps que je renvoie tout çà en bloc. Solution de facilité ! On se croit vivant sur le coup, bonjour le reflet dans la glace… La résultante est toujours la même, identique : Solitude et Mortitude. Emportez-moi !!!

 

 

            Chaque jour, chaque nuit, je la sens qui pèse sur moi. Elle a enrobé mon cœur, enrubanné mes hanches, et couvert mes yeux qui deviennent de plus en plus ternes, de plus en plus froids.

            Je continue de jouer de temps en temps ; l’attirer, le repousser, le hisser dans mes filets, le gonfler au gré du vent de mes baisers, de mes gestes et le lester de mes regards. Mais après, plus rien ! Néant !! Inintéressant, in-enrichissant… Encore capable de dissocier l’âme et le corps et après… Je suis lasse, si lasse.

            Je voudrais vibrer, suffoquer, être étonnée, bousculée… Mais le schéma est toujours le même, si je suis dirigée sans motivation je m’endors… Emportez-moi !!!

 

            Je veux ces mains, ces bras, ces épaules, cette peau… Ces bras pour m’enserrer et me protéger des fantômes. Ces mains pour cacher mes yeux quand ils ne veulent plus voir mais aussi pour ne regarder que l’intérieur de cet être si parfait, si aimable, si aimant. Ces épaules pour lover ma tête lourde et mes idées pesantes. Cette peau pour m’y ancrer à jamais.

            Je veux ces yeux pour observer le monde sous un autre angle. Je veux ces lèvres pour goûter au nouveau fruit de la vie. Ce nez pour respirer ce parfum voluptueux qu’est l’Amour.

            Je veux ce corps pour m’assoiffer et me nourrir à la fois. Je veux ce cœur battant pour moi, le mien vibrant pour lui. Ces oreilles pour écouter mes silences et ces pensées pour remplacer et accompagner les miennes à chaque instant. Emportez-moi !!!

 

            Je veux cet HOMME, plus démon qu’ange ; je veux cet être imparfait qui me complètera, qui me chahutera à chaque moment. Où est-il ce complément ? J’ai arrêté de le chercher aujourd’hui, je l’attends. J’ai appris qu’à partir on perd, on se perd… On s’oublie et on passe à côté de pleins de choses.

            Aujourd’hui j’attends sur ce banc, et il apparaîtra de derrière ce mur, ou de cet arbre, qu’importe. La bougie de mon cœur vacille mais la lueur est toujours là. La cire a coulé mais il en reste juste assez encore pour y croire, rêver et espérer.

            Aujourd’hui, demain, qu’importent… ils m’emporteront !!!

 Ils m’emporteront ces bras aussi grands que ce lit froid qui me reçoit en ce moment. Un jour ou l’autre la chaleur de sa présence me gagnera et ces ailes m’envoleront vers un monde meilleur… J’y crois !!!!!!!!!

 

 

 

 

.S.

 

 

 

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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 21:27

Ce noeud que j'ai si souvent ressenti est de retour. Ce noeud n'est malheureusement pas marin. Oui, il ne se défait pas aussi facilement. Le propre du noeud marin est de se dénouer même s'il est trempé. Eh bien, ce noeud là, plus il est humidifié par les larmes moins il est facile à desserrer. Il est tenace, il se serre au fur et à mesure du temps, et la question est de savoir quand il va se défaire ou casser.

 

Ce noeud n'est pas marin mais malin. Oh oui, il est vicieux. Au début, c'est une petite boule à laquelle nous ne faisons pas attention, nous n'y attachons pas forcément d'importance, mais avec les aléas de la vie, il prend forme et il se définit un peu plus. Il s'insinue, s'installe comme un boulet, un poids mais devient rapidement une pelote indigérable.

 

Ce noeud est nauséeux, bien heureux, pelotonné au creux de notre être, de nos entrailles. Il s'attache telle une sangsue, un parasite. Termite de l'être humain qui nous ronge, nous dévore à petit feu, petit rasier qui s'amplifie pour devenir bientôt un incendie, et non un feu de paille auquel nous aurions songé au premier abord.

 

Ce noeud se roule, gonfle, déboule, fait tilt entre les tempes de notre pauvre tête qui cogite. Une grosse boule qui passe de la gorge au ventre, se fixant de temps à autre à notre coeur pour repartir vers un autre point, telle une boule de flipper ne se lassant jamais de tilter.

 

Ce noeud est tenace ; menace morbide planant au-dessus de notre vie continuellement, imperceptiblement. Toujours présent, se faisant oublier par instants pour revenir on ne peut plus présent au moment le plus propice.

 

Ce noeud sait se faire oublier, sait nous faire croire qu'il a disparu, qu'il ne reviendra plus, mais c'est faux, c'est une supercherie, une fourberie de plus.

 

Ce noeud est fourbe, en nous entraînant vers les tourbes nauséabondes et morbides, nous conduisant vers une tombe, une dépression, mais jamais une évasion fantastique, féerique. Pourtant, nous en rêvons souvent de ce magnifique dénouement mais ce noeud n'est que trop fidèle.

 

Ce noeud, Dieu çà oui, est fidèle, nous croirions presqu'il a des ailes tellement il se déplace rapidement et vers tout le monde. Mais sa ronde est immonde car elle nous montre sa suprématie, sa voracité.

 

Ce noeud est un compagnon de chaque jour, chaque nuit. Il nous accompagne partout et sa plus grande amie est la Solitude. Pourtant nous serions fort nombreux au rendez-vous des possesseurs de noeuds, mais phénomène étrange, c'est la solitude qui prime. Grande et belle solitude, trônant de sa magnificence.

 

Ce noeud je le connais par coeur, c'est peut-être pour cela que j'en parle aussi bien. A l'instant même où je l'évoque je le sens qui se gausse, qui se moque.

 

Ce noeud adore être le centre d'intérêt de nos pensées et attentions. Malgré une énorme concentration, il est bien compliqué de l'occulter. Et quand nous le mettons en sourdine, vous pouvez être persuadé qu'il ne restera pas dans sa boîte à sardines bien longtemps. L'huile se transforme souvent en larmes, quand ce n'est pas de la tomate dans les cas les plus dramatiques !

 

Ce noeud est machiavélique, car il arrive si facilement à nous endoctriner, en nous imposant ses lois, ses idées suicidaires, ses remords et ses nausées intempestives. C'est le fléau de notre race ! Le seul virus dont il faut réellement se méfier c'est celui-là même dont je vous parle car il est universel.

 

Ce noeud a le même langage, les mêmes symptômes; les mêmes caractéristiques pour tous et toutes, car il est asexué. Il mange à tous les rateliers. Il n'a aucune pitié, aucune pudeur, aucune patrie. Aucun esprit étriqué ni stéréotypé bien sûr que non, il est ouvert à tous.

 

Ce noeud arrive dont ne sait où, mais il emménage. Vous pensez qu'il se contente d'une chambre ou d'un studio. Quelle idiotie !!! Il a des envies de grandeur. Pendant que nous avons la sensation de rétrécir, il se bâtit un bel abri qui prend parfois même des allures de maisons gigantesques. Monsieur a des envies de grandeur. Monsieur ne connaît pas l'humilité, oh que non...

 

Ce noeud est un vampire qui se délecte de la moindre petite parcelle de soleil de notre être, qui dévore avec véhémence tous les petits malheurs qui nous tombent dessus au coin des rues.

 

Ce noeud est sadique, nous fait croire, supposer tellement souvent que nous sommes sur la voie de la guérison, de la dérision. Quelle rechute alors!!! Nous dévalons tellement vite que les champions olympiques de descente sont arrêtés à côté de nous.

 

THE WINNER, OURSELF!!! Joli jeu de mot, car sommes-nous gagnants ou perdants face à ce marin de tous les temps, qui vogue sur nos larmes, surfe sur nos angoisses, nagent dans nos peurs et nous éclabousse de torpeur. C'est une Horreur !!!!

 

Il y a des soirs, des nuits, où je voudrais lui dire : "Viens petit noeud, blottis toi au creux de moi, je te connais tant et tellement maintenant. Je sais parfaitement comment tu es. Cela fait des années que tu m'accompagnes, que tu me manquerais si tu disparaissais."

 

Alors peut-être je l'amadouerai et je réussirai à le défaire, à le dénouer, ce noeud de la Mort !!

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 10:38

Ce matin en buvant mon café sur mon canapé, dans mon petit appart, j'ai enfin compris ma morosité du moment.... Noël !!!!!
Comment ne pas y avoir pensé avant? J'aurai dû le savoir depuis longtemps, trouver la raison de cette lassitude et de cette tristesse... ce sont les fêtes de fin d'année...

Balladez vous dans les rues de vos villes, de vos villages et vous remarquerez toutes ces décorations, cette pseudo effervécense... Tout le monde gentil? Tu parles, quel égoïsme !!!

Vous allez certainement trouver que je suis débile, mais toutes ces fioritudes me donnent la nausée... Comment je passe ces fêtes? Peut être trouverez vous ceci pathétique, mais je les passe seule... un dîner un peu différent, une bonne bouteille de bourgogne aligotté et quelques dvd... voici mon réveillon de Noël....

Ma famille? ... Sourire... Toute une histoire... Toute ma tragédie!! Pourquoi faire un réveillon de Noël, qui commence à 18 heures et à 20 heures tout le monde rentre chez soi? Pourquoi faire des concessions pour recevoir en cadeau toutes les rancoeurs et réprimandes sur des choix de vie, que je dois tous les jours assumer, et qui m'assaillent à chaque respiration, malgré mes sourires et ma pseudo joie de vie....?

Fêter Noël pourquoi? Pour faire comme tout le monde? Pour être politiquement correct? Faire comme si tout allait bien?... ce n'est absolument pas ma conception des fêtes de fin d'année....

Et ne surtout pas dire que vous les faîtes seule... "oh mon Dieu! Comme c'est triste!!!" Non merci je vais bien, c'est un choix et je l'assume.... Cette compassion, incompréhension face à ma solitude.... qui n'en ai pas une! J'aime dire que c'est une hibernation... sourire... on fait comme on peut! Et là des gens qui vous connaissent, s'obligent à vous proposer de les accompagner, de venir avec eux... "Merci mais non merci"... leurs gestes me touchent, mais ils ne comprennent pas que si je refuse ce n'est pas à cause d'eux mais tout simplement que je rêve d'autres choses....

Car tout ceci me rend nostalgique, et envieuse... envieuse de ces clans qui se réunissent tous ensemble, où le sapin envahit le salon, où les odeurs caressent doucement les narines, où les rires des enfants font automatiquement se dessiner des sourires sur le visage des adultes... d'avoir ces ambiances de bois, de cheminées, de rire.... Comme dans toutes ces guimauves de séries qu'ils nous passent pour les fêtes... et qui arrivent quelques fois à me soutirer une larme...

Et oui je suis cette fille qui reste calée sous sa couverture polaire sur son canapé, devant des séries B romantiques et qui renifle toute seule, en se croyant totalement en marge de la société qui l'entoure... quelle contraste avec ma vie sociale....

Ah oui je vous ai pas dit, mais je suis responsable d'une sarl, je gère neuf salariés (hommes) dans le milieu du transport, je gère donc le personnel et suis responsable du développement commercial.... neuf départements à gérer... et tout le reste...  je m'éclate professionnellement, suis sûre de moi... Et pourtant, une fois la porte fermée, la vraie stef apparaît, romantique, triste, introspective....

J'en arrive même à me demander si je ne suis pas schizo par moments.... Ma psy m'en a écartée il y a quelques années... je suis une personnalité complexe mais pas malade... Complexe? Tu m'étonnes!!!!! Complexe et complexée!!!!

Et voilà je m'emballe... C'est tout moi... commencer à parler, et m'enflammer en un fleuve de mots... Mais ce sera un peu mon blog... toutes ces idées en vrac, ces émotions, ces histoires qui me caractérisent.... quite à publier plusieurs articles par jour.... tant pis, je suis dans cette période "il faut que je parle", comme tous les ans à la même époque, mais cette fois-ci en gardant une trace, et j'espère quelques échanges qui j'espère me serviront à ne pas me sentir seule dans ce monde de surconsommation....

Peut être sommes nous plusieurs dans mon cas? Peut être que des regards étrangers à ma vie m'aideront à regarder ma vie d'un autre point de vue.....

que de blabla.......... mais je vous avais prévenus.... je peux être intarrissable!

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